mercredi, août 29, 2007

LA RENTREE DU MINISTRE DARCOS

LA RENTREE SCOLAIRE DE XAVIER DARCOS
La gigantesque machine de l'Education Nationale s'apprête à effectuer sa rentrée sous la houlette du brillant ministre Xavier Darcos. C'est chaque année une sorte de miracle de voir le mammouth se mettre en ordre de bataille après son « hibernation estivale ».
Pour la rentrée 2008, l'éclairage est mis à tort sur la suppression de 11.200 postes dans les collèges et lycées Ce chiffre ne représente en effet que 0,8% des effectifs totaux de l'Education nationale. Les collèges et les lycées compteront 25.000 élèves de moins en 2008 et, selon un rapport de la Cour des comptes remis en 2003, 32.000 enseignants sont rémunérés sans classes et sans activités pédagogiques, ce qui représente le poids d'une académie.
Or, il ne faut pas oublier que l'Education nationale compte plus d'un million de fonctionnaires et consomme près d'un quart du budget de l'Etat, Ses ressources ont augmenté de 80% en 30 ans.
Dans ces conditions. Les véritables questions sont ailleurs que dans une fuite de responsabilités en invoquant le manque de moyens.
Le premier débat essentiel porte sur la condition des enseignants. Comment rendre au plus beau des métiers sa noblesse et l'adapter aux exigences du monde moderne ? Pour ce faire, un comité chargé d'organiser la concertation sur la revalorisation du métier d'enseignant sera placé "sous la haute autorité" de l'ancien premier ministre Michel Rocard. Cette nomination représente à elle seule un symbole de la volonté d'ouverture du Chef de l'Etat à l'égard du monde enseignant
La seconde réflexion doit porter sur l'adaptation des missions et des programmes aux exigences de notre société en mutation. Or, si le monde enseignant est globalement ancré à gauche, il est aussi souvent conservateur. Mais c'est plus par réflexe de survie face à une société souvent hostile. Que par égoïsme corporatif. En tout état de cause, le changement ne peut se faire que par petites touches, par évolution plus que par révolution. Pour cette rentrée, le ministre insiste sur quelques réformes essentielles. La disparition progressive de la carte scolaire est en route. Le doublement des dérogations à la carte scolaire a entraîné, plus de 13 500 demandes supplémentaires , dont 77% ont été satisfaites à l'entrée en sixième, soit 10 points de plus que l'an passé, et 67% à l'entrée en seconde, soit 6 points de plus par rapport à l'année précédente. Cette première étape sera poursuivie et amplifiée en vue de doubler, à la rentrée scolaire 2008-2009, le nombre d'élèves bénéficiant d'une dérogation, l'objectif restant d'aboutir à la suppression totale de la carte scolaire à l'horizon 2010.Les progrès en matière de scolarisation des élèves handicapés seront réalisés et la mise en place à la rentrée des vacances de la Toussaint des " études dirigées " après les cours, quatre jours par semaine, dans les 1 119 collèges de l'éducation prioritaire sera effective. Ce dispositif sera étendu, à la rentrée 2008, à l'ensemble des collèges puis à l'ensemble des établissements scolaires, primaire compris, d'ici à la rentrée 2011.
Quant à la pratique sportive, elle sera renforcée au travers de partenariats avec les acteurs locaux du monde sportif " et de mise en place d'une " véritable éducation culturelle et artistique ".
Le débat essentiel pour l'Education restera celui de l'utilisation des crédits. L'appareil éducatif ne peut plus vivre dans la seule perspective de l'accroissement de ses moyens. Il doit réfléchir à la meilleure affectation de ses crédits, au meilleur ajustement des moyens aux fins. Cette réflexion doit être conduite avec les enseignants mais aussi avec toute la Nation.
Le moment est venu de rendre à l'Education sa noblesse et sa dignité. Il n'est pas de changement de société possible sans progrès éducatif. C'est à présent la mission essentielle de tous les responsables de l'Education.
Charles Debbasch

mardi, août 28, 2007

UN NOUVEAU DISCOURS AFRIQUE A LA MODE DE SARKOZY

LE NOUVEAU DISCOURS DE DAKAR
DE NICOLAS SARKOZY


Le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy, exercice intellectuel de haute qualité, a suscité de nombreuses critiques en Afrique. Avec l’aide de plusieurs amis africains, nous avons construit un projet de nouveau discours africain à la mode de Nicolas Sarkozy

« Bien chers étudiants,

S’exprimer dans une aussi auguste enceinte est un singulier privilège.

Je sais tout ce que la connaissance doit à la prestigieuse Université de Dakar.

Je sais aussi combien la francophonie s’est abreuvée à la source sénégalaise au point de recevoir le plus prestigieux de vos écrivains, Léopold Sedar Senghor au sein de l’Académie francaise.

Je sais aussi la difficulté de votre situation placés ici au carrefour entre deux mondes : l’univers de la science la plus moderne et une société riche d’histoire qui cherche à franchir le fossé qui la sépare du monde développé.

Je suis venu ici pour vous dire avec fierté et amour le message de la France. Une France dont je sais l’image est un peu brouillée dans votre génération.

Au moment de définir les lignes d’un avenir que j’espère commun, je ne voudrais pas passer sous silence le passé de notre relation.

Nous avons vécu longtemps dans une même Nation, partageant nos richesses et nos espérances, nos deuils et nos souffrances.

Je ne suis pas là pour faire le bilan de l’histoire mais pour vous exprimer le témoignage public de reconnaissance de la France aux Indigènes qui l’ont soutenue dans les temps difficiles. Pour vous dire aussi que nous évaluons à sa juste mesure le poids des injustices que nous vous avons infligées.

Vous êtes les enfants d’une cohabitation forcée, d’une transfusion de civilisation qui a généré des souffrances.

Considérons cependant aujourd’hui la chance que ce mariage forcé nous a procuré.

Les civilisations s’enrichissent de leurs différences et nous avons chacun appris de l’autre.

Nous nous sommes métissés souvent sans nous en rendre compte au point que vous avez raison de penser que la France vous appartient autant qu’à ceux qui vivent dans l’hexagone.

Je sais que nos chaînes de télévision, nos réseaux radiophoniques, nos sites Internet, nos journaux, nos livres, nos films constituent une part appréciable de votre univers culturel.

Je sais aussi tout ce que vos créateurs apportent dans le domaine de la culture et des arts au creuset francophone. Plus le lien juridique se distendait entre nous et plus le lien culturel s’affermissait.

Je sais que cette communauté d’idéal renforce votre exigence.

Vous souhaiteriez une France plus présente, plus audacieuse, plus généreuse.

Vous nous accusez souvent d’être aux abonnés absents et votre critique repose sur des fondations bien réelles.

La France, il est vrai , n’a pas fait le deuil de son passé colonial. Il nous reste des nostalgies d’une autre époque.

Les Français sont parfois fatigués de leur histoire et ils sont tentés par le repli sur l’hexagone.

Il nous faut surmonter cet égoïsme et labourer sans cesse le champ de nos convergences

Je pense, en premier, au contact des peuples. Vous le savez, l’immigration incontrôlée qui viderait l’Afrique de sa substance est un non-sens.

Nous devons définir ensemble les règles qui régissent l’entrée et le séjour sur le territoire français et mieux les faire connaître. Je pense particulièrement à l’accueil de vos étudiants dans les Universités françaises entouré de trop d’exigences et qui freine notre coopération culturelle.

La France doit aussi réfléchir à la présence de ses propres cadres en Afrique.

Je sais que vous avez la nostalgie de l’époque où de grandes générations d’africanistes français irriguaient le sol africain. Vous avez souvent aujourd’hui l’impression que nous exportons plus des laissés pour compte que des phénix.

A nous de recréer la pépinière de talents passionnés par votre continent et qui en partagent les langues et les cultures.

Vous avez la même exigence pour les entreprises françaises. Vous souhaitez vous délivrer de la françafrique c’est à dire d’un écheveau de compromissions qui limitent le libre choix de vos contractants.

Vous avez raison.

Avec vous, je souhaite que le meilleur gagne et que ce soit la qualité qui vous incline à choisir les entreprises ou les produits français et non le poids des réseaux.

La France souhaite avec ses partenaires européens lutter contre la dégradation des termes de l’échange qui ruine vos producteurs. Vous ne devez pas être les esclaves de la mondialisation mais des partenaires respectés. La France soutiendra sans réserves toutes les initiatives qui aideront à mieux valoriser vos productions.

Je ferai tout pour qu'une nouvelle relation se développe entre la France et l’Afrique.

Créons ensemble le laboratoire de nos futures relations, réunissons ; nos savants et nos experts et élaborons de concert la politique et les lignes de force de notre nouveau partenariat.

C’est à vous, les jeunes d’Afrique, c’est à vous les sages des campagnes, c’est à vous les idéologues hardis et combatifs que la France tend les bras pour construire le socle de nos nouvelles relations

Je vous remercie »

Charles Debbasch

mercredi, août 22, 2007

JUSTICE ET RECIDIVE

RECIDIVE, DELINQUANCE, JUSTICE

Il a suffi qu’un pédophile à peine sorti de prison viole un mineur pour qu’aussitôt ressurgisse le débat sur la récidive et plus généralement la question du fonctionnement de la justice.

Pour les uns, cette affaire est un nouvel exemple des dysfonctionnements de notre justice. Comment se fait-il qu’aucune contrainte sérieuse de nature judiciaire n’ait pesé sur ce dangereux détraqué auquel au surplus le médecin de la prison avait prescrit du Viagra ! Il y a là,à l’évidence, une faute lourde de l’appareil judiciaire et il faudra apprécier sans complaisance l’écheveau des responsabilités.

Pour les autres, -essentiellement les syndicats de magistrats- c’est l’insuffisance des moyens attribués aux juges d’application des peines et, plus généralement à la justice, qui explique les ratés du suivi des délinquants.

La réponse sur le terrain des moyens n’est pas toujours convaincante. La France a la bureaucratie la plus lourde de tous les pays développés et l’on invoque toujours l’absence de moyens pour expliquer les dérives. Rien ne permet de garantir que l’on fera mieux avec plus si les causes des dysfonctionnements ne sont pas analysées et corrigées.

La justice ne doit pas échapper à une recherche critique sur son fonctionnement au nom d’un corporatisme mal compris. Ce n’est pas remettre en cause l’indépendance de la justice que d’évaluer son efficacité ou son aptitude à remplir sa mission.

Mais, il est vrai aussi que notre Etat dans le siècle passé s’en est allé batifoler dans des chemins de traverse et a largement négligé ses fonctions régaliennes et, parmi celles-ci, la justice a été particulièrement mal lotie.

Pour que les choses changent, il faut que l’Etat remette le cap sur son Nord et se concentre sur l’essentiel.

Pour que le budget de la justice connaisse une nécessaire progression il faut aussi que la justice balaye devant sa porte et retrouve la confiance de l’opinion.

Charles Debbasch

dimanche, août 12, 2007

LE PIQUE NIQUE AMERICAIN DE SARKOZY

Onze mois après sa première visite à Georges Bush, Nicolas Sarkozy a été reçu informellement par le Président américain sur son lieu de vacances.

Lors de son premier séjour, Nicolas Sarkozy était un candidat en pointillé et, en le recevant, Georges Bush avait fait un pari audacieux sur son succès.

Aujourd’hui, l’essai est transformé et c’est le Président français qui est reçu par son homologue américain.

Cette visite se déroule au moment où le Président de la République française achève ses cent premiers jours de mandat avec une cote exceptionnelle de confiance. Son style est très largement approuvé et ses réformes sont généralement acceptées.

La rencontre du Maine est un signe important. Elle montre que la France et les Etats-Unis- même s’ils ont des points de divergence que Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas cachés- retrouvent les canaux d’une amitié fraternelle que les excès de langage villepiniste avaient largement érodée.

Mais cette rencontre a une portée plus large. Elle marque l’entrée du Président français dans la Cour des grands sur la scène internationale. En peu de temps, Nicolas Sarkozy a réveillé la politique étrangère engourdie dans les méandres du Quai d’Orsay. Brillamment secondé par un diplomate d’une qualité exceptionnelle- Jean David Levitte- et un sémillant ministre des Affaires étrangère, le Président français a su, avec aisance, marquer son territoire et les hot-dogs et autres hamburgers de la résidence des Bush sont les signes extérieurs d’une considération dont la France hésitante et rétrécie sur l’hexagone avait besoin.

L’ambition française voit désormais s’ouvrir à elle de nouveaux espaces.

Charles Debbasch

vendredi, août 10, 2007

LE PROBLEME CORSE

LE PROBLEME CORSE
CERVEAUX DECHIRES

Ces jours derniers se sont tenues les traditionnelles journées nationalistes corses. A cette occasion, je publie à nouveau ce texte écrit en 2003 et qui a gardé toute son actualité

On ne quitte pas impunément les rivages faciles où les mouvements de la mer apportent sans interruption les souffles du renouveau. La soirée était illuminée par la joie des retrouvailles. Quoi de plus gratifiant pour un professeur de Faculté que de retrouver ses anciens élèves devenus maîtres du barreau , notaires , gestionnaires ou … mères de familles. Quel plaisir de se rejoindre à travers les générations et de goûter au parfum subtil du pagre ou du denti dans ce cadre somptueux et étrange.

LES FLAMBEAUX DE CONTINUITE

Cargèse s’offrait à nous . A l’horizon la lune rousse paraissait nous narguer. Ensorcelée , elle se faisait soleil et nous aveuglait de ses dards envahissants. Les dernières embarcations rejoignaient leurs mouillages faute de se faire une place au port. Les clapotements de leurs voiles répondaient en écho au bruit de nos fourchettes. La nuit nous enveloppa d’autant plus brutalement que nous ne l’attendions pas si profonde. Un nuage était passé par là et emprisonnait la lune de son manteau opaque. Je laissais les conversations se dérouler pour mieux apprécier l’intensité des attentes, le souffle des idées et le film des pensées. La Corse se créait et se recréait dans les discours. Il n’est pas de vie sans problème et s’il existe un problème corse, il doit bien se trouver des mathématiciens pour le résoudre.

Le lendemain , il n’était plus question de paroles mais de réalités. Je m’étais enfoncé dans la vallée de Vico . J’avais quitté les roseaux marécageux et les eucalyptus enivrants et je m’étais engagé dans la plaine puis dans la montagne. Lacet après lacet, je m’évertuais à rejoindre ma cible. Impatient et téméraire, je forçais quelque peu sur l’accélérateur pour atteindre plus vite mon but. La nature se faisait plus sauvage. Les chênes verts s’étaient teintés de noir et dessinaient des ombres inquiétantes. Trois sangliers égarés veillaient la dépouille de l’un des leurs qui avait voulu se frotter de trop prés à la civilisation automobile. Puis Soccia apparut sorte d’île dans ce cirque de montagnes majestueux. Les pierres stables et ardentes de monotonie et le village pareil à lui-même donnaient
l’impression de l’immobilité. Et pourtant, je ne pouvais m’empêcher en progressant dans une lente procession dans les rues en colimaçon du village, ébloui par la majesté des massifs environnants, de ressentir des idées contradictoires s’entrechoquer dans mon esprit.

Voilà vingt ans , la télévision ne pénétrait pratiquement pas ici. Zone d’ombre disaient les techniciens de TDF.Dominique, sorte de tonton flingueur recréait sa vie à sa façon . Il se voyait empereur de Montmartre, roi des bandits manchots, prince des filles faciles. Et on se demandait ce qu’il faisait là dans une maison presque en ruine sans moyens pour se chauffer. Ce qui ne l’empêchait pas de loin en loin, de plus en plus loin, d’aller mener la grande vie à Ajaccio , à Nice ou à Toulon. Plein de projets , il fascinait son frère inspecteur des impôts débonnaire et droit qui revenait de ses séjours à Soccia plein d’idées folles. Le champ d’oliviers hérités des parents allait devenir le siège d’un grand établissement de cure thermale et pourquoi pas d’un casino. Et mon interlocuteur d’exhiber la copie d’un édit de Louis Philippe du 7 septembre 1840 qui déjà déclarait d'utilité publique les travaux entrepris à Guagno les bains . Enfin, les touristes allaient affluer dans le village , et payer à prix d’or les chambres d’hôtes.

LES CHOCS DU CHANGEMENT

Vingt ans après l’établissement thermal a poussé mais sur le terrain d’un voisin. Les touristes n’ont pas suivi. Le Tonton flingueur est relié au monde par satellite et il peste de voir son village dépérir. Les jeunes délaissent les maisons familiales pour aller s’installer plus prés des plages. La société de consommation est passée par là et lors de la fête patronale les rythmes américains ont remplacé les ritournelles corses. Voici les jeunes gagnés par la mondialisation. Ils achètent des fringues estampillées. Ils se coiffent comme leurs idoles américaines . Ils jouent sur des playstation et rêvent de la guerre des étoiles numéro dix. Les couples se font et se défont à un rythme que les parents n'arrivent plus à suivre et les enfants du divorce rejoignent les grands parents plus souvent que de raison. Quelle place pour l’identité dans ce déferlement de modernité, dans cette ouverture si grande sur le monde qu’elle déchire les linteaux des anciennes fenêtres. Le cimetière des corsitudes abandonnées serait grand ouvert et le vent du grand large emporterait les derniers vestiges d’une authenticité disparue. Comme s’il suffisait de lustrer les feuilles dentées des châtaigniers pour faire disparaître la mémoire de leurs racines ! Car d’autres tendances encore plus profondes se font jour.

Les civilisations sont rebelles à la mort. Quand elles sentent celle-ci se rapprocher, elles se réveillent et engagent le combat contre le virus assimilationniste. A toi , l’anglais triomphant de ton universalité , à toi le français subtil et tourmenté , j’ oppose la langue corse variée de ses patois mais lieu géométrique de la reconnaissance d’une identité. A toi le cosmopolitisme universaliste , j’oppose la trame des origines , la loi du sang. Et à chacun de se découvrir plus corse que son voisin, corse de l’intérieur contre corse de l’extérieur, corse de souche ou d’adoption, de mère ou de père. A toi le capitalisme , j’oppose le respect de la tradition, la paix des rivages, le droit du peuple à sa terre. A toi le citoyen du monde, découvreur des horizons lointains, je réponds par ma volonté de vivre et mourir au pays.

Ainsi , il y aurait deux logiques , l’une de l’enfermement et de l’isolement, l’autre de l’ouverture. Corses isolés dans leur île ou île plongée dans le tourbillon universel des Corses de partout et d’ailleurs. Une île pour les Corses ou des Corses dans leur île. Débat source de haines irréductibles, de combats fratricides, de morts inutiles, de paillotes brûlées par de prétendus gardiens de la loi.

Ainsi devisait mon interlocuteur. Je lui répondis :

« Rassurez-vous les choses sont plus compliquées qu’il n’y parait. Il n’y a pas une ligne de démarcation entre ces deux univers , une frontière qui sépare deux clans. La ligne de fracture est à l’intérieur même des cerveaux qui adhèrent à ces deux conceptions à la fois. Il ne devrait pas être bien sorcier de réconcilier ces neurones égarés. »



DOYEN CHARLES DEBBASCH