vendredi, août 05, 2011

LES PLUS GROSSES GAFFES DES POLITIQUES

Theresa Villiers, ministre britannique des transports, vient de déclencher de grandes controverses au Royaume-Uni après avoir suggéré aux employés d’un centre d'appels de Newcastle qu'il va être délocalisé à Mumbai de déménager dans la métropole indienne pour ne pas perdre leur emploi

Dans la foulée le site web de THE INDEPENDANT a dressé le florilège des plus grands gaffeurs politiciens.

Le premier sur la liste-on s’en serait douté- est Silvio Berlusconi. Au cours de la campagne électorale de 2006, il a déclaré que « les communistes à l'époque de Mao ne mangeaient pas les enfants, mais les faisaient bouillir pour fertiliser les champs .»

On se rappelle aussi la déclaration du ministre de l'intérieur français Brice Hortefeux, qui l'an dernier dans une interview à la radio confondit les empreintes génitales et les empreintes digitales.

En février dernier, le ministre indien des affaires étrangères S.M. Krishna lors d'une conférence à l'Assemblée générale des Nations-Unies à New York a lu par erreur le discours de son collègue portugais.

Oublier son micro ouvert peut coûter cher.

En novembre 2010, le Ministre de la Justice japonais Minoru Yanagida, a été contraint de démissionner après avoir déclaré que son travail était assez simple : il lui suffisait de retenir deux phrases: « Je préfère m'abstenir de répondre à des questions au sujet de cas particuliers » et « nous examinons attentivement l'affaire en nous fondant sur le droit et sur les faits. » La gaffe a tant ridiculisé l'action du gouvernement que le premier ministre, Naoko Kan, a exigé et obtenu la démission de l’intéressé.

Le premier ministre britannique Gordon Brown au cours d'un rassemblement de 2010 surpris de la question d’une électrice sur la criminalité s’indigna auprès de ses collaborateurs alors que le micro était ouvert qu’on ait pu laisser parler cette dame .

Quant au ministre français, Frédéric Lefebvre, lors d'une interview à la Foire du livre à Paris, il a déclaré que le texte classique qu’il aimait le plus était "Zadig et Voltaire ». Par malheur pour lui c’est le nom d'une chaîne de vêtements parisiens alors que le livre de Voltaire est intitulé « Zadig ou la Destinée ».


La Baronne Neville-Jones, ministre britannique pour la sécurité et de lutte contre le terrorisme, alors qu'elle allait à Washington l’an dernier pour une réunion de haut niveau sur le terrorisme, a été contrôlée à l'aéroport par des agents en possession de liquides qui dépassaient les 100 ml autorisés.

Le plus célèbre gaffeur de ces dernières années reste George w. Bush. Lors d'une conférence de presse à Pékin en 2005, il tenta de se soustraire aux questions pressantes des journalistes en quittant la salle brusquement mais il se heurta à des portes fermées.

Tony Blair, dans son livre autobiographique « Voyage » écrit que le « Bloody Sunday », dans lequel 13 personnes ont été tuées, a eu lieu à Belfast, alors qu’ en réalité le théâtre de ce carnage était la ville de Derry, Irlande du Nord.

La plus récente gaffe signalée est celle du ministre canadien de l’industrie Tony Clément qui en novembre 2010 lors d’une conférence à Ottawa a confondu succès et sexe et a déclaré fort doctement : « Nous avons besoin de plus d’histoires de sexe au Canada » déclenchant les rires de l’auditoire.
A qui le tour ?
Charles Debbasch