vendredi, juin 29, 2012

LES LIMITES DE L'AUTONOMIE DES VERTS

Ce n’est pas sans raison que le parti socialiste souhaitait avoir à lui seul la majorité absolue dans l’assemblée. Il ne souhaitait pas dépendre des écologistes ou du front de Gauche.




L’élection du président de l’Assemblée démontre que cette crainte était justifiée. En effet, les écologistes se sont à cette occasion dissociés de la majorité socialiste et n’ont pas voté pour le candidat PS. Ils ont voté blanc pour montrer leur désaccord sur la répartition des pouvoirs dans les commissions. Ils n’ont en effet obtenu que la présidence de la délégation aux Affaires européennes alors qu’ils revendiquaient la commission du Développement durable.



C’est la première manifestation d’indépendance du groupe parlementaire des Verts qui compte 18 députés et qui est présidé par François de Rugy et Barbara Pompili.



Reste à déterminer quelle est la marge de libre arbitre dont peuvent disposer les Verts alors que leurs représentants siègent au gouvernement. Déjà, dans les premiers jours du nouveau gouvernement, Cécile Duflot s’était située à la limite de la rupture avec ses déclarations en faveur de la légalisation du cannabis



Rose et Vert: deux couleurs qui ne vont pas bien ensemble ?



Charles Debbasch