dimanche, août 22, 2010

FESSES BOOK

FESSES BOOK

En cette époque d’hyper communication, on se perd entre toutes les possibilités d ‘échanges qui nous sont offertes : SMS, MMS, Messenger, Skype et je n’oublie pas, bien entendu , le téléphone devenu mobile et omniprésent.
Deux femmes, agents hospitaliers à la maison de retraite Pierre Goenvic, de Plonéour-Lanvern (Finistère), ont essayé d’ajouter à cette large gamme de communications potentielles un nouvel instrument : les fesses d’une patiente.
La première, au travail le matin, avait fait un soin à l'éosine sur une fesse d'une septuagénaire atteinte de la maladie d'Alzheimer. Constatant que son badigeon avait une forme de cœur, elle avait ensuite écrit «coucou» pour sa collègue qui la relayait l'après-midi.
La seconde lui avait ensuite répondu en breton sur le même support.
Ces deux employées sont poursuivies devant le tribunal poursuivies pour violences envers personnes âgées dépendantes.
Dans ses conclusions sévères la Procureure de la République de Quimper a estimé que «Les fesses d'une pensionnaire ne doivent pas servir de post It ni de carte postale».
FESSES BOOK ne passera pas.
Charles Debbasch