lundi, février 08, 2010

SEX BOMB

SEX BOMB
Jusqu’à ce jour je n’avais pas exactement compris le sens de l’expression bombe sexuelle. Certes, chacun d’entre nous peut percevoir que l’on applique un qualificatif d’exception à une personne du sexe opposée dotée d’attributs de féminité susceptibles d’éveiller les sens d’un homo sapiens en hibernation. Mais tout de même quelle exagération d’employer cette expression de bombe sexuelle. Comme si ces femmes exceptionnelles étaient capables de tout faire sauter sur leur passage !
Et puis je suis tombé sur une dépêche d’agence dont je ne peux confirmer l’exactitude.
D’après son rédacteur, les services secrets britanniques auraient découvert une nouvelle menace terroriste. Certains médecins, formés sur le sol anglais, seraient désormais capable d'incorporer des bombes dans des implants mammaires. Ainsi dissimulés, les engins explosifs deviendraient indétectables par les dispositifs de sécurité.
De deux choses l’une.
Ou bien, la nouvelle est exacte et, alors, il ya lieu de s’inquiéter et d’interdire aux femmes dotées d’implants mammaires de prendre l’avion.
Ou bien, il s’agit d’une nouvelle fantaisie des agents préposés à la fouille dans les aéroports qui, non contents de vous faire enlever chaussures et ceintures, ont commencé à palper les différentes parties du corps. Ils auraient décidé d’ajouter un peu de fantaisie à leur mission en explorant dorénavant les poitrines des passagères.
Les queues vont encore s’allonger à l’embarquement.
Charles Debbasch

LES IMPASSES DES SOCIETES DEVELOPPEES

LES IMPASSES DES SOCIETES DEVELOPPEES
La crise économique que traversent les sociétés développées a des aspects conjoncturels qui sont susceptibles de trouver une solution par la reprise de la croissance. La crise agit cependant comme un révélateur des problèmes idéologiques et structurels que l’euphorie économique de ces dernières années dissimulait.
UN UNIVERS POLITIQUE EN PANNE D’IDEOLOGIE
La mort du communisme avait entrainé une exaltation libérale, le règne de l’initiative privée et du profit. La crise a remis en cause le postulat libéral et revalorisé le rôle des Etats. Elle a crée une situation de vide idéologique. Les deux grands camps socialiste et libéral ont perdu les tables de leur religion et se trouvent à nu. Ce qui explique la montée de mouvements extérieurs à la classe politique traditionnelle comme les altermondialistes ou les écologistes.

LE ROLE DE L’ETAT EN QUESTION
Les Etats développés étaient lancés avant le début de la crise dans un processus de dégraissage. Ils cherchaient à resserrer leur action sur les attributs de souveraineté et à alléger leurs services publics sociaux ou économiques.
Sur ces deux points, la crise remet en cause les réformes envisagées. Le développement de poches de pauvreté, l’augmentation du chômage exigent un renforcement des structures de solidarité. Les risques de désertification industrielle rendent nécessaire l’action salvatrice de l’Etat dans des secteurs de plus en plus nombreux.
Il faut donc tout à la fois augmenter les dépenses et tenter de tailler dans les branches mortes des services publics. Mais cette action est lente et difficile et partout les déficits se creusent et l’endettement se développe. Les Etats sont lancés dans des mécanismes de cavalerie qui reportent à des lendemains qui déchantent ce qu’ils n’ont pas la puissance de faire aujourd’hui.
LE VRAI PROBLEME
Le développement des charges collectives dans les pays développés est tel qu’il entraine un déplacement progressif des forces productives vers les pays émergents. Chacun sait par exemple que l’industrie automobile se déplace vers ces Etats à faible coût de main d’œuvre et les mesuras d’assistance actuelle ne sont que cautères sur jambes de bois. C’est dire que lentement les centres de création de richesses sont en train de se déplacer.
La prise de conscience de cette réalité dans les Etats développés commence à se faire jour. Mais on ne change pas du jour au lendemain les pratiques d’une société habituée à l’abondance.
Il reste alors un bouc émissaire tout trouvé, le pouvoir politique du moment, qu’il est facile de charger de tous les péchés alors que l’hérésie est collective.
Charles Debbasch