mercredi, mars 25, 2009

OBAMA EN EUROPE

OBAMA EN EUROPE


Les deux principaux évènements qui conduisent le président Obama en Europe-le G20 et le sommet de l’Otan- sont une sorte de baptême du feu pour le leader de la Maison Blanche. Le chef de l’exécutif arrive en Europe avec une forte cote d’amour qui contraste avec le record d’impopularité de son prédécesseur. Il sera donc accueilli ave ferveur, curiosité et bienveillance. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y aura pas de difficultés à accorder les violons d’Obama et de ses homologues.

Sur le plan économique tout d’abord, le Président américain arrive fort de son plan de relance de 757 milliards de dollars. Il trouve que les efforts financiers des Européens ne sont pas à la hauteur de la crise. Mais les principaux acteurs européens estiment , quant à eux, que les Etats-Unis portent la responsabilité de la crise mondiale et qu’il leur appartient donc de réparer les pots cassés.

Sur le plan militaire, Barack Obama a amorcé un important virage. Il cherche à se désengager d’Irak et souhaite intensifier son action en Afghanistan et au Pakistan. Il demande donc aux Européens d’appuyer ce nouvel effort pour déraciner Al Quaida. Mais, sur la scène européenne, des voix s’élèvent pour s’interroger sur ces nouveaux axes et pour demander une plus grande participation à la prise de décision. La décision de Nicolas Sarkozy de réintégrer le commandement militaire de l’OTAN permettra sans nul doute à la France d’être mieux associée à la définition des lignes de force de la nouvelle politique militaire.

C’est, en tout état de cause, un dialogue amical qui se nouera à Londres et à Strasbourg entre la nouvelle étoile américaine et les leaders de la vieille Europe.

Charles Debbasch

STATISTIQUES ETHNIQUES ET EGALITE REPUBLICAINE

STATISQUES ETHNIQUES ET EGALITE REPUBLICAINE

Le principe d’égalité figure au premier rang de la devise républicaine. Il interdit tout type de discrimination fondée sur la race, le sexe ou l’origine sociale. Voici pourtant que, prétendant mieux lutter contre les discriminations, certains défendent l’idée de dresser des statistiques ethniques Ils arguent qu’en mesurant mieux la diversité ethnique de la société française, on pourrait davantage jauger le poids des discriminations et des inégalités dont certains groupes sont victimes.

Reste à savoir si cette mesure est licite ou même utile et souhaitable

STATISTIQUES PERMISES ET STATISTIQUES PROHIBEES

Le Conseil constitutionnel s’est prononcé dans sa décision du 21 novembre 2007« Considérant que, si les traitements nécessaires à la conduite d'études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l'article 1er de la Constitution, reposer sur l'origine ethnique ou la race »

.En d’autres termes, il est possible de recueillir des statistiques portant sur le lieu de naissance, le nom, le prénom ou l’origine des parents mais non de collecter des données sur la race, la couleur de la peau ou l’appartenance ethnique.

REMETTRE EN CAUSE LE PACTE REPUBLICAIN ?

Les plus ardents défenseurs de l’égalité absolue veulent aujourd’hui remettre en cause ce distinguo et ils prêchent pour la libération des statistiques ethniques. C’est à leurs yeux une étape indispensable vers la mise en place d’une politique de quotas et de discriminations positives.

On voit immédiatement les dangers d’une telle politique.

Elle risque d’enfoncer un peu plus la France dans le communautarisme et dans le repli des groupes sociaux sur leur identité.

Alors que la France moderne doit rechercher à atteindre plus de justice par une meilleure intégration, elle peut faire tomber le pays dans l’impasse des diversités enfermées dans leurs tranchées.

Charles Debbasch

STATISTIQUES ETHNIQUES ET EGALITE REPUBLICAINE

STATISQUES ETHNIQUES ET EGALITE REPUBLICAINE

Le principe d’égalité figure au premier rang de la devise républicaine. Il interdit tout type de discrimination fondée sur la race, le sexe ou l’origine sociale. Voici pourtant que, prétendant mieux lutter contre les discriminations, certains défendent l’idée de dresser des statistiques ethniques Ils arguent qu’en mesurant mieux la diversité ethnique de la société française, on pourrait davantage jauger le poids des discriminations et des inégalités dont certains groupes sont victimes.

Reste à savoir si cette mesure est licite ou même utile et souhaitable

STATISTIQUES PERMISES ET STATISTIQUES PROHIBEES

Le Conseil constitutionnel s’est prononcé dans sa décision du 21 novembre 2007« Considérant que, si les traitements nécessaires à la conduite d'études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l'article 1er de la Constitution, reposer sur l'origine ethnique ou la race »

.En d’autres termes, il est possible de recueillir des statistiques portant sur le lieu de naissance, le nom, le prénom ou l’origine des parents mais non de collecter des données sur la race, la couleur de la peau ou l’appartenance ethnique.

REMETTRE EN CAUSE LE PACTE REPUBLICAIN ?

Les plus ardents défenseurs de l’égalité absolue veulent aujourd’hui remettre en cause ce distinguo et ils prêchent pour la libération des statistiques ethniques. C’est à leurs yeux une étape indispensable vers la mise en place d’une politique de quotas et de discriminations positives.

On voit immédiatement les dangers d’une telle politique.

Elle risque d’enfoncer un peu plus la France dans le communautarisme et dans le repli des groupes sociaux sur leur identité.

Alors que la France moderne doit rechercher à atteindre plus de justice par une meilleure intégration, elle peut faire tomber le pays dans l’impasse des diversités enfermées dans leurs tranchées.

Charles Debbasch