lundi, août 24, 2009

VIOLENCES INUTILES

VIOLENCES INUTILES
On assure qu’il ne se passe rien durant la trêve estivale. C’est une contrevérité. Que l’on en juge !
En Somalie, les affrontements continuent à Mogadiscio entre insurgés somaliens et soldats pro-gouvernementaux et font plus de cent morts. Les rebelles constitués principalement par la milice Al Chabaab proche d'Al Qaîda, contrôlent de nombreuses parties du pays.
A Gaza le Hamas élimine des alliés d'Al Qaïda et on compte environ 30 morts.
En Algérie des groupes extrémistes constitués d’irréductibles d’Al Quaîda Maghreb sèment constamment la terreur. Le Président Abdelaziz Bouteflika qualifie les groupes armés islamistes de "hordes de renégats".
En Mauritanie, après un attentat suicide revendiqué par Al-Qaïda, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé les Mauritaniens à s'unir contre l'extrémisme .Il a souhaité que chacun contribue à "l’éradication des mauvaises pratiques contraires aux préceptes de la sainte religion qui bannit la violence, l’extrémisme et tout ce qui porte atteinte à l’homme sans raison». Il a rappelé avec à propos que «La religion musulmane prêche la tolérance, la fraternité, la commisération. Seule la faiblesse de la foi induit parfois beaucoup de gens en erreurs fatales».
Sage observation en ce début du mois de Ramadan qui doit unir les fidèles dans la prière et non dans la violence.

Charles Debbasch

samedi, août 22, 2009

EN VERT ET AVEFC TOUS

EN VERT ET AVEC TOUS

Fort du succès remarquable obtenu lors des élections européennes du 7 juin 2009, les Verts s’interrogent sur leur avenir lors des Journées d’été qui se tiennent à Nîmes. Et il est vrai qu’il y a deux interprétations possibles à ce score de 16,3% obtenu au scrutin européen

Pour les uns, il s’agit d’un simple feu de pailles. Les élections européennes ne jouent pas un rôle décisif dans le système politique français. Elles permettent donc aux électeurs de se défouler mais ceux-ci retrouveront leur comportement habituel lors de votes plus importants. Le 7 juin les électeurs ont simplement voulu donner un avertissement sans frais à la classe politique et notamment au PS. Au demeurant, si la préoccupation écologique est fort sympathique, elle ne constitue en aucune manière un programme de gouvernement. Elle n’est qu’une facette d’un programme. Elle ne peut être le tout.


Vous n’y comprenez rien objectent les autres. Les grenouilles socialistes à force de se quereller pour se chercher un roi ont lassé leurs électeurs. Ceux-ci sont prêts à se reporter durablement sur une autre formation.Et, de même que les partis traditionnels ont intégré la préoccupation écologique, les Verts sont capables de construire un programme de gouvernement moderne et synthétique. C’est cette dernière option que soutient Daniel Cohn-Bendit qui réussit un remarquable come back. Pour lui, le PS est ringard et incapable" et il ajoute "Nous sommes à un carrefour où nous devons redonner espoir à la société en incarnant une alternative crédible. La seule manière de battre la droite, c'est qu'une gauche transformée se mette en mouvement", et «si on doit ajouter le Modem, on l'ajoutera".

Le temps est fini où le PS pouvait se contenter de faire l’aumône de quelques sièges aux Verts. Les Verts sont aujourd’hui prêts à chasser le PS de ses terres.

En vert et avec tous.

Charles Debbasch

mercredi, août 19, 2009

LE TOUR DE CHAUFFE DES PARTIS POLITIQUES

LE TOUR DE CHAUFFE DES PARTIS POLITIQUES



Les Universités d'été des partis politiques ressemblent aux tours de chauffe des courses de Formule 1. Avant la rentrée, les partis politiques rodent leurs expressions et leurs comportements avec un zeste d'audace et d'expérimentation supplémentaires par rapport aux normes habituelles.

La rentrée au sein de la majorité est marquée par plusieurs traits. Le premier est la position quasi-inexpugnable de Nicolas Sarkozy. Ayant trouvé le style présidentiel adéquat, il plane au dessus de la mêlée avec autorité au point de commencer à envisager les conditions d'une réélection en 2012.Mais, auparavant, il lui faut gagner les prochaines élections régionales alors que la plupart des régions sont aux mains de la gauche,que les élections intermédiaires sont souvent défavorables aux majorités en place et que la crise économique continue à sévir. C'est dans cette perspective que se situent les rapprochements de l'UMP avec Philippe de Villiers du Mouvement pour la France et de Frédéric Nihous Chasse, Pêche, Nature, Traditions.Il s'agit d'éviter les déperditions de voix de droite qui pourraient faire basculer plusieurs régions.Quelques réactions défavorables ont suivi ces rapprochements.

Christine Boutin, présidente du Parti chrétien démocrate, formation associée à l'UMP, a dénoncé une volonté de "mélanger l'eau et le feu". "A force de tendre la corde, elle finira par rompre", a averti l'ex-ministre du Logement, déplorant ne pas trouver "chez ces nouveaux-venus" la "dimension sociale, qui est très forte chez nous".
L'ex-socialiste Jean-Marie Bockel, président de la Gauche moderne, alliée de l'UMP, n' pas non plus apprécié cette ouverture à droite. "Qu'on ne perde pas l'aile gauche de la majorité", a mis en garde le secrétaire d'Etat.

Pourtant, avec raison, le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand a mis en exergue l'objectif de l'ouverture: "constituer le rassemblement le plus large possible" sans que "personne ne renonce à ses valeurs et à ses convictions".Quant ministre de l'Immigration Eric Besson, président des Progressistes il ne voit aucun inconvénient à l'opération. Selon lui, l'arrivée des villieristes ne fera "pas basculer le centre de gravité" de la majorité ni bouger "d'un iota la politique migratoire" du gouvernement.

La sérénité ne rêgne pas, en revanche, au parti socialiste.Aprés un congrès de Reims déchiré par les courants, après l'échec des élections européennes, les socialistes sont à la recherche du renouvellement et du rassemblement. Mais, pour l'instant, chacun fait bande à part.Vincent Peillon qui ne s'entend plus avec Ségolène Royal organise des ateliers de travail à Marseille. Arnaud Montebourg tente de ranimer la rose à Frangy. Quant à la Présidente de Poitou-Charentes, elle a prévu d'organiser en septembre sa Fête de la fraternité à Montpellier. C'est dire qu'il faudra beaucoup d'énergie à Martine Aubry,lors de l'Université d'été de la Rochelle pour recoller les pièces brisées du Parti socialiste .

La Scuderia socialiste donne du fil à retordre à ses managers tandis que le Team UMP maîtrise la tête de la course.

Charles Debbasch

 
 

vendredi, août 14, 2009

LE TEMPS DES VACANCES

LE TEMPS DES VACANCES
En ce temps de crise économique, le comportement des Français en vacances s‘est modifié à l‘image de ce qui se passe dans les autres pays. Les étrangers viennent moins nombreux en France. Les Français restent plus volontiers dans l‘hexagone .

L’augmentation du coût des transports aériens y est pour beaucoup. Mais la détérioration de la situation politique dans de nombreuses destinations exotiques explique aussi la désaffection pour le tourisme lointain. La médiatisation importante de quelques accidents d’avions a également eu son influence.

Que font ces français plus hexagonaux?

Ils vont davantage au cinéma. Pour la première fois, depuis 1980 les statistiques du Centre national de la cinématographie (CNC) enregistrent plus de 20 millions d'entrées en salle un mois de juillet. Avec 20,7 millions d'entrées, la fréquentation du cinéma a progressé de 56,1 % par rapport au mois de juillet 2008.

Les parcs de loisirs profitent également de la situation. Le secrétaire d'État au Tourisme Hervé Novelli a affirmé lors d'une visite du Parc Astérix :"Les résultats des parcs seront dans l'ensemble bons malgré la crise". Le Futuroscope, numéro trois des parcs à thèmes, a vu le nombre de ses visiteurs bondir de 10% en juillet. Les parcs de loisirs sont un des rares secteurs qui continue à progresser, avec une fréquentation et un chiffre d'affaires en hausse. Le secteur développe un chiffre d'affaires estimé à 2 milliards d'euros par an. La centaine de parcs de loisirs en France accueille entre 50 et 70 millions de visiteurs chaque année, selon les estimations.

De façon générale, les Français partent moins en vacances et pour moins longtemps. Ils fractionnent leurs congés vont plus rarement au restaurant et préfèrent les escapades culturelles au « bronzer idiot ».

Le culte hédoniste du soleil s’estompe. Les Français recherchent à présent davantage des loisirs « intelligents ».

Charles Debbasch