lundi, février 01, 2010

la caf et le drame du togo

CAF....OUILLAGES
LES QUATRE FAUTES D'ISSA HAYATOU

En décidant la suspension du Togo pour les deux prochaines Coupes d'Afrique (suspension pour 4 ans et une amende de 26.250.000 fcfa)le président Hayatou de la Confédération africaine de football a pris une décision indigne qui ne fait que s'ajouter à une longue suite de fautes.

PREMIERE FAUTE LA DESINFORMATION
Lorsque la délégation togolaise est mitraillée au Cabinda, les instances de la CAF parlent d'abord de l'éclatement d'un pneu,Puis, lorsque l'attaque est dévoilée par les medias, Hayatou reproche à l'équipe du Togo d'être venue en bus et non en avion;Or l'équipe s'était bien rendue au Congo voisin en avion et avait l'encadrement militaire de l'Angola pour faire ces quelques kilomètres en bus.

DEUXIEME FAUTE LA TENTATIVE DE CORRUPTION DE L'EQUIPE

Lorsque les joueurs décident de rentrer au Togo, des émissaires de la CAF viennent proposer des sommes d'argent conséquentes à l'équipe du Togo pour l'inciter à rester dans la compétition. Contrairement à ce que dit Hayatou, ce n'est pas le gouvernement seul qui a demandé à l'équipe de rentrer au Togo mais c'est une décision concertée avec l'équipe que la CAF a tenté de remettre en cause,

TROISIEME FAUTE LA NON PARTICIPATION DE LA CAF AUX OBSEQUES DES TOGOLAIS

Issa Hayatou s'est abstenu de participer aux obséques. Quant au ministre angolais des Sports , il s'est déconsidéré en se déclarant satisfait du déroulement de la Coupe et en parlant simplement de petits incidents.

QUATRIEME FAUTE LA SANCTION

Il ne manquait plus pour parachever la dérive de la CAF qu' à punir le Togo d'avoir été mitraillé alors que la CAF n'avait pas été capable de maintenir l'ordre public. Hayatou a osé le faire entraînant de vives réactions des joueurs.Emmanuel Adebayor capitaine de la sélection du Togo, est monté au créneau pour tancer les dirigeants de la CAF. Pour lui, Issa Hayatou « doit dégager » avant d’expliquer « nous avions perdu deux membres de notre délégation dans la fusillade de Cabinda, et nous étions obligés de rentrer. Le pire, c’est qu’Issa Hayatou était venu nous rencontrer et nous avait promis de soutenir notre décision. C’est ce que je ne comprends pas. Aujourd’hui, je le dis haut et fort : c’est un irresponsable ».
Dés lors il ne reste plus au Togo que les voies de la justice.

L'instruction pénale révèlera à coup sur le poids des interêts qui ont guidé Hayatou dans son délire.

Charles Debbasch