LES
MICHES FISCALES
Les
gouvernements européens sont à la recherche effrénée de nouvelles sources
d’impôts pour combler les déficits . C’est pourquoi le gouvernement
britannique étudie une TVA sur les opérations
de chirurgie esthétique pratiquées sans raison médicale et notamment les augmentations mammaires médicale et
jusqu'alors exonérées d'impôt. Selon les directives du service Her Majesty's
Revenue and Customs (HMRC), citées par le Daily Mail, les médecins intervenant
pour des opérations cosmétiques devront désormais s'enregistrer pour percevoir
la TVA. Au total, le gouvernement espère récupérer 610 millions d'euros par an.
Les médecins critiquent la
"boob tax’’ . Fazel Fatah, président de l'Association britannique des
chirurgiens plastiques et esthétiques, déplore l'arrivée de cet impôt. Selon
lui, elle pourrait "potentiellement nuire à un grand nombre de patients.
Elles impliquent que toute procédure qui corrige l'apparence plutôt que la
fonction n'est pas un besoin médical (...) Ces opérations cosmétiques sont
souvent voulues par des personnes qui veulent se sentir mieux dans leur
corps".
Nul doute que le gouvernement
français sera tenté de s’inspirer de la pratique anglaise.
Après avoir pourchassé les
niches fiscales, il sera attiré par les miches fiscales.
Charles Debbasch