jeudi, novembre 01, 2012

L'oURAGAN SANDY ET LES CANDIDATS AMERICAINS



Il existe dans toute société une compétition idéologique entre la sécurité et la liberté.
Les libéraux préfèrent l’intervention étatique la plus faible possible. Ils font confiance aux individus et à leur esprit d’entreprise. Ils souhaitent l’intervention étatique la plus légère possible et la pression fiscale minimale.
Les interventionnistes sociaux souhaitent protéger les faibles plutôt que les forts. Ils investissent l’Etat d’une fonction de redistribution qui fait monter la dépense publique et les impositions.
Tous les Etats cherchent un équilibre entre la socialisation et l’individualisme
Le débat présidentiel américain n’échappe pas à la règle. Barak Obama défend l’intervention étatique tandis que Mitt Romney incarne le libéralisme le plus accentué.

Mais voici que le cyclone Sandy se mêle de la partie. Ses  dévastations exigent une intervention étatique élargie de la Fédération  qui est nécessaire en période de crise. Le candidat républicain est lui comme pris en défaut par ce désastre climatique. Les victimes ont besoin d’aide et de protection et non d‘indifférence étatique et de charité individuelle.
Il est dés lors légitime de s’interroger : l’ouragan n’est-il pas venu donner un coup de pouce au candidat démocrate ?

Charles Debbasch

jeudi, octobre 04, 2012

TRAITE EUROPEEN, UNE MAJORITE SOCIALISTE RETIVE

TRAITE EUROPEEN, UNE MAJORITE SOCIALISTE RETIVE 0 commentaire
C’est un combat difficile que livre Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, devant le Parlement. Il lui faut, en effet, obtenir de sa majorité la ratification du traité européen qui consacre la règle d’or. Ce texte impose aux 25 Etats signataires de ne pas dépasser à moyen terme un déficit structurel égal à 0,5 % du PIB.

LE TROUBLE DES SOCIALISTES
Lorsqu’ils étaient dans l’opposition, les socialistes avaient violemment combattu la règle d’or et avaient promis de renégocier le traité en cas de victoire. Or voici que, maintenant, leur Premier ministre leur demande ardemment de se rallier à ce texte qui est, à la virgule près, celui que Nicolas Sarkozy avait négocié.
De ce fait, les résistances dans la majorité parlementaire à l’adoption du traité sont nombreuses. Plusieurs députés socialistes ne veulent pas se déjuger en ratifiant le traité. Le Front de gauche organise des manifestations populaires contre l’austérité .Quant aux écologistes, ils ne se sentent pas liés par le principe de solidarité gouvernementale.
La majorité de droite parlementaire ne se prive pas d’utiliser l’ironie en rappelant que le projet présenté à l’assemblée est l’œuvre de Nicolas Sarkozy.
LA DEFENSE DE JEAN-MARC AYRAULT

Dans son plaidoyer Jean-Marc Ayrault s’est bien gardé d’attaquer les socialistes hésitants « j’entends les doutes, certains bruyants, d’autres silencieux.Je compte parmi les hésitants quelques amis ». Mais il a assuré, un peu contre l’évidence, que « la souveraineté budgétaire restera au Parlement » .Il a insisté également sur les conséquences d’un vote négatif « la conséquence d’un vote négatif de notre pays, ce serait vous le savez bien une crise politique et l’effondrement de l’union monétaire ». "Prendre le risque de l'aggravation de la crise, une crise politique, mais aussi une crise de l'euro, serait prendre une responsabilité face à l'histoire", a-t-il poursuivi.
"L'ambiguïté en disant 'non', c'est aussi engager la sortie de l'euro", a-t-il souligné. ‘’François Hollande, comme moi-même, nous ne prendrons jamais la responsabilité (...) de faire disparaître l'euro".
UNE MAJORITE DE DROITE ?
Le Premier ministre mesure bien les risques politiques de cette opération. Il lui faut rassembler sa majorité parlementaire et cela s’avère difficile Certes il ne court pas le risque de voir le traité rejeté puisque la droite ,fidèle à la parole donnée par Nicolas Sarkozy ,votera en faveur de la ratification .Mais, l’éclatement de la majorité parlementaire dans une telle circonstance affaiblirait indubitablement le chef du gouvernement et son équipe Elle montrerait également que la solidarité gouvernementale n’existe plus et qu’une contestation interne au parti socialiste est plus forte que la logique institutionnelle.
Charles Debbasch

mardi, octobre 02, 2012

LE CHOC DE LA RIGUEUR


Il y avait dans le succès socialiste de 1981 une part de rêve. Chacun imaginait qu’avec l’accès au pouvoir de François Mitterrand la vie serait plus facile.
Rien de cela n’est envisageable en 2012 .L’importance du déficit public, la crise économique obligent les socialistes à un effort de rigueur sans précédent. Il s’agit de réduire les déficits publics dans une économie en contraction. Mais cette rigueur doit s’exercer sélectivement en mécontentant le moins possible l’électorat de gauche.
LES TROIS TIERS
Pour réduire l’endettement du pays, le projet de budget répartit l’effort en trois secteurs.
L’État doit, tout d’abord, se serrer la ceinture en réalisant 70 milliards d’économies sur la dépense publique Cet effort apparaîtra modeste alors et surtout que de nouveaux recrutements importants sont prévus dans l’enseugnement, la justice et la sécurité .C’est principalement la défense qui sera amenée à faire un effort de 2,2 milliards tandis que les dépenses de fonctionnement de l’État devraient diminuer de 2,8 milliards.
10 milliards supplémentaires seront prélevés sur les entreprises et notamment sur les plus grandes d’entre elles
10 milliards d’impôts supplémentaires pèseront sur les ménages notamment les plus aisés d’entre avec la création d’une tranche marginale d’impôt de 45 %, une taxe à 75 % au-delà d’un million d’euros et la soumission des revenus du capital au barème de l’impôt sur le revenu. Au total 6,2 milliards d’euros de prélèvements supplémentaires pèseront sur les contribuables français.
Cet effort est d’autant plus pesant que la croissance envisagée est quasiment nulle alors que.la France battra le record des pays développés dans le domaine des prélèvements obligatoires qui passeront de 43,2% en 2007 à 46,3 % en 2013.
LA FAIBLE REDUCTION DES DEPENSES DE L’ÉTAT
À l’évidence, le poids de l’appareil étatique est excessif. Les structures centrales et la myriade de structures locales absorbent une trop grande part du PIB.. Aucune commission de la hache pourtant nécessaire n’a été mise en place C’est, en effet dans les rangs de la fonction publique que le parti socialiste dispose de ses électeurs les plus fidèles. Mais c’est dans ce secteur que se trouvent les grandes économies réalisables. La remise en ordre de l’univers local et de ses dépenses inconsidérées n’a pas davantage été envisagée.
Il est vrai qu’alors que l’économie décline dans tous les pays européens, il serait inopportun d’ajouter aux 3 millions de chômeurs existants en France un chômage additionnel résultant du dégraissage de la fonction publique.
ET LA COMPETITIVITE DE L’ECONOMIE
Dans une série d’efforts désespérés le gouvernement joue au pompier pour éviter les fermetures d’usines alors que les plans sociaux s’additionnent et que les sites industriels se désertifient . Les mesures de justice sociale sans doute justifiées dans une période de crise pèsent sur le secteur productif. Les attaques sur des patrons nommément désignés comme responsables des licenciements risquent, également de décourager des entrepreneurs.
La crise niée par les socialistes lorsqu’ils étaient dans l’opposition apparaît à présent dans toute sa dimension.
Il faut, avec urgence, mettre en place une politique de modernisation industrielle sans laquelle la France court au désastre.
Charles Debbasch

mardi, septembre 11, 2012

SARKOZY, LE TROISIEME HOMME DE L'UMP

Depuis la défaite de Nicolas Sarkozy, l’UMP se cherche un  maître. En théorie, il s’agit simplement de trouver un nouveau patron pour le parti de centre droit. Dans la réalité , les choses sont plus complexes, les futurs candidats à la présidentielle de 2017 veulent s’assurer le contrôle du parti qui leur sera indispensable pour obtenir la plus large des investitures.
Deux candidats principaux se sont manifestés : Jean-François Copé et François Fillon. Chacun cherche à faire valoir ses mérites. Jean-François Copé contrôle assez largement les organes du parti mais n’a pas encore une notoriété nationale suffisante. François Fillon, l’ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy, est le favori des sondages. Leur bataille est feutrée mais elle n’en est pas moins réelle.
A ces deux favoris, viennent s’ajouter de nombreux petits candidats : Nathalie Koschusko-Morizet, Xavier Bertrand ou encore l’ancien ministre de l’agriculture Bruno Lemaire. Sauf retournement imprévisible de situation, ces candidats savent qu’ils ont peu de chances de l’emporter. Ils peuvent cependant préparer une troisième candidature ou plus exactement servir les intérêts d’un troisième candidat non à la présidence du parti mais à la prochaine présidentielle.
Ce troisième candidat c’est l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy. Après avoir annoncé sa mise en retrait après son échec présidentiel Nicolas Sarkozy caresse, en secret, l’envie d’être à nouveau candidat dans cinq ans .Sur cette route , il aura lui aussi besoin de l’UMP. Il pourrait donc être tenté de favoriser un troisième candidat plutôt que de laisser le champ libre à Copé ou à Fillon qui, une fois dans la place, ne se désisteront pas facilement pour la présidentielle prochaine en sa faveur.
Toutes ces spéculations sont cependant prématurées. Sans doute la traversée du désert de Nicolas Sarkozy est-elle plus brève que ce qui pouvait être envisagé au lendemain de sa défaite. En effet, les socialistes sont à leur tour touché par les effets de la crise. Mais , la droite est encore au purgatoire et le troisième homme n’existe pour l’instant qu’en pointillé.
Charles Debbasch

HOLLANDE,LE TEMPS DES ORAGES

Même s’il a promis d’être un Président respectueux des prérogatives du gouvernement ,  c’est un François Hollande omniprésent que l’on a découvert sur TF1 .C’est que l’heure est grave. La situation économique ne s’améliore pas. Après trois trimestres consécutifs de stagnation de l’activité économique du pays, il est prévu un recul  de 0,1 % du PIB du pays au troisième trimestre 2012 et une croissance à peine supérieure à zéro en 2012. Le pessimisme s’installe dans l’opinion et la cote de confiance dans le nouveau pouvoir s’effrite. Il fallait donc employer un ton volontariste et montrer la ferme volonté de la France de respecter l’engagement qu’elle a pris  de réduire des déficits.

François Hollande a demandé du temps pour calmer les impatiences des Français : un an pour inverser la courbe du chômage et deux ans  pour « mettre en œuvre une politique pour l’emploi, pour la compétitivité et le redressement des comptes publics »,
 
DE LOURDES MESURES FISCALESPour boucler le budget 2013, il y aura 10 milliards d’économies,
10 milliards de prélèvements supplémentaires pour les grandes entreprises et 10 milliards pour les ménages. La taxe de 75 % sur la part des revenus supérieure à un million d’euros sera instaurée. «Ce sera une contribution exceptionnelle par son taux: toutes les rémunérations supérieures à 1 million d’euros seront taxées à 75%». Les classes moyennes n’échapperont pas au raidissement fiscal. Le gel du barème de l’impôt sur le revenu, sauf pour les deux premières tranches, pèsera sur elles. . Une hausse de la CSG pourra «faire partie» de la discussion sur la réforme du financement de la protection sociale, mais d’autres sources de revenus seront étudiées, «y compris les financements écologiques». «Tout sera décidé d’ici à la fin de l’année» et «mis en oeuvre» en 2013.
LA LUTTE CONTRE LE CHOMAGE«En position de combat », François Hollande a décidé la création de 100.000 emplois d’avenir et la mise en place des contrats de génération «pour toutes les entreprises». Mais il ne faut pas s’en tenir aux emplois aidés, il faut que l’économie génère des emplois nouveaux.Dans une position plus ambigüe sur la sécurité du travail, François Hollande  a fixé aux partenaires sociaux la limite de la fin de l’année 2012 pour trouver un compromis sur la réforme du marché du travail, «pour que les salariés soient davantage protégés, mais que les entreprises puissent s’adapter».

UN TON VOLONTARISTE
Critiqué pour une apparente lenteur dans l’action, le chef de l’Etat a voulu faire preuve d’autorité et en même temps rassurer les Français sur sin aptitude à gouverner le navire France dans la tempête.
«Je ne me défausse pas, je suis en première ligne», a martelé le chef de l’État. «J’ai ma responsabilité: je dois fixer le cap et donner le rythme et les étapes. (…) Je resterai ce que je suis. J’ai demandé une présidence qui soit exemplaire, simple, proche mais en même temps, je suis pour une présidence d’action et de mouvement», a-t-il ajouté.
«Donc, moi, je vais m’engager pleinement dans la bataille que j’ouvre contre le chômage et la dette. Le premier ministre, fort de cet agenda, de cette étape qui doit être franchie…. Il anime, coordonne et met en œuvre ».
Le temps des sacrifices est venu. Ils seront acceptés si la situation s’améliore. Si elle venait à s’aggraver, les bases politiques du nouveau pouvoir seraient à coup sûr ébranlées.
Charles Debbasch

LE MATCH OBAMA-ROMNEY

Il y a en ce moment dans le monde développé une sorte de malédiction qui frappe les élus sortants. Les électeurs leur font payer le prix de la crise économique. Ils se vengent du chômage et de la désindustrialisation en sortant les sortants et en portant les oppositions au pouvoir. Pour le président américain Barack Obama qui se représente à  la prochaine élection présidentielle c’est là que se situe le nœud du problème. Arrivera-t-il à échapper à la loi commune ou bien les électeurs américains se comporteront-t-ils comme  leurs homologues européens et porteront-ils le candidat des républicains au pouvoir.
Les plus récents indices économiques ne sont guère favorables au président sortant. Le taux de chômage vient de passer de 8,1 % à 8,3 %. Le dernier rapport sur l’état du chômage du mois d’août montre que le taux de création des emplois est  moins important que ce qui avait été envisagé. Voilà pourquoi les slogans de campagne du président sortant portent beaucoup plus sur l’avenir que sur le présent. Voilà pourquoi aussi Barack Obama demande aux électeurs de lui laisser plus de temps pour réaliser les changements qu’il a promis d’opérer.
Les slogans des républicains sont bien entendus tout à l’opposé. Ils reprochent à Barak Obama de n’avoir pas réalisé ses promesses et d’avoir fait supporter trop de charges à  classe moyenne.  Mitt Romney incarne les valeurs habituelles des républicains qui souhaitent moins de réglementation moins de taxes et plus de liberté pour les Américains.
A l’évidence toute aggravation de la situation économique dans les prochains mois nuira au président sortant et favorisera son adversaire républicain.
Mais, il est un point sur lequel Barack Obama possède une longueur d’avance sur son adversaire .Alors que l’image des États-Unis était profondément atteinte dans le monde entier Barak Obama a restauré la réputation d’une démocratie ouverte et conquérante portée vers le futur plutôt que vers le passé. Une politique étrangère audacieuse a permis de renouer avec les opinions publiques les plus évoluées .La définition d’une grande politique africaine doit aussi beaucoup à Barack Obama. Il reste peu de temps à Mitt Romney pour prendre  ses marques dans ce domaine.
Charles Debbasch
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L'ECONOMIE EN BERNE



Après l’euphorie des périodes électorales, les réalités économiques refont surface.
Le ministre du travail, Michel Sapin vient de reconnaître que le seuil symbolique des 3 millions de demandeurs d’emploi sans activité venait d’être franchi « l’année prochaine quel sera le taux de chômage a-t-il dit ? Personne ne le sait. Les 3 millions de demandeurs d’emploi c’est déjà fait. Ce n’est pas la peine de s’interroger sur 10 % c’est déjà fait »
LA DURE SITUATION DU MARCHE DU TRAVAIL

Le taux de 10 % de chômeurs est franchi .Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité en France métropolitaine a augmenté en juillet de 41 300 personnes, soit  la plus forte hausse depuis plus de trois ans. Il atteint 2,987 millions de personnes. Avec l’outre-mer, 4,733 millions de demandeurs d’emploi sont recensés fin juillet, dont 3,232 millions sans aucune activité.

Depuis le printemps 2008, près d’un million de demandeurs d’emploi supplémentaires qui sont venus grossir les rangs de Pôle Emploi, faisant passer leur nombre de 2 millions à presque 3 millions aujourd’hui.

Il s’y ajoute une insécurité dans l’emploi. Comme le remarque le ministre :« Aujourd’hui le contrat de travail n’est plus un contrat stable, n’a plus aucun sens, c’est complètement détourné : les CDD, les missions d’intérim, les ruptures conventionnelles utilisées de manière extrêmement libérale. Tout cela fait qu’il y a une insécurité dans l’emploi’’.Cette tendance ne va pas se renverser en quelques mois. C’est pourquoi le gouvernement a engagé une action d’urgence pour aider les plus faibles.

LES MESURES GOUVERNEMENTALES D’URGENCE.
Sans préjudice d’une politique économique plus vaste, le gouvernement a mis en place  des mesures d’urgence pour diminuer la masse des chômeurs.
- il a dégagé 80 000 emplois aidés supplémentaires, pour assurer la poursuite des contrats aidés au deuxième semestre, et éviter leur effondrement programmé par le Gouvernement précédent. Cet effort sera poursuivi dans le cadre du budget 2013, avec le maintien à 340 000 des contrats d’accompagnement dans l’emploi et 50 000 des contrats initiative – emploi ;
- il a renforcé  les moyens de Pôle Emploi avec 2 000 CDI supplémentaires pour améliorer l’accompagnement des demandeurs d’emploi notamment ceux, de plus en plus nombreux, qui sont confrontés au chômage de longue durée ;
- il a agi sur les restructurations d’entreprises et les plans sociaux, afin de préserver le maximum d’emplois et de passer le cap des difficultés conjoncturelles, au cas par cas et en mettant en place dès le 13 juin 22 commissaires au redressement productif en région ;
- il a adopté un projet de loi créant les emplois d’avenir. Le calendrier d’examen du texte, inscrit dès l’ouverture de la session extraordinaire du Parlement, permettra que soient signées avant la fin 2012 des conventions d’objectifs avec de grands réseaux associatifs et d’élus. Sera ainsi lancée la dynamique permettant l’embauche effective de jeunes la plus rapide possible ;
LA POLITIQUE ECONOMIQUE
Lors de la foire de Châlons-en-Champagne François Hollande a précisé : « Mon devoir, c’est de dire la vérité aux Français ‘’ Nous sommes devant une crise d’une gravité exceptionnelle, une crise longue qui dure depuis maintenant plus de quatre ans et aucune des grandes puissances économiques, même les émergentes, n’est désormais épargnée »…. « La croissance ralentit partout et les prix des matières premières, des céréales, pour des raisons aussi bien climatiques que spéculatives, mais aussi le pétrole » augmentent fortement, a souligné le chef de l’Etat.
Mais pour rétablir l’économie française, il faut aller plus loin. « Il « faudra du temps » pour gagner la « bataille de la croissance, de l’emploi, de la compétitivité’’ « L’action que je conduis s’inscrit dans la durée du mandat qui m’a été confié par les Français : non pas sur trois mois, pas davantage sur douze mois, mais sur cinq ans », a expliqué François Hollande. « Mais en même temps, il n’y a pas de jours à perdre. Tout compte. Trop de retards ont été pris. Trop d’urgences nous assaillent. Trop de périls nous menacent », a-t-il ajouté. « Je prendrai donc les décisions dans un calendrier ordonné, en respectant les rythmes du Parlement et le dialogue social’’
Le temps presse et les sondages démontrent que la confiance des Français dans les nouveaux gouvernants s’effrite.
C’est en réalité toute l’Europe qui est en crise et à la recherche d’un nouveau modèle économique.
Charles Debbasch
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