lundi, juin 29, 2009

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MICHAEL JACKSON :La vague d’émotion spontanée qui a déferlée sur le monde à l’annonce de la mort de Michael Jackson est largement justifiée.
La star de la pop musique avait crée un océan de fraternité musicale à l’échelle mondiale .Fils de son époque, il avait su user des nouveaux canaux de communication pour s’imposer sur toute la planète .On l’écoutait, on se trémoussait avec lui dans un monde sans frontières.

Génie de la musique et de la danse, il avait crée un style inimitable. Des sonorités troublantes l'entrainaient dans un pas aérien et magique qui n’appartenait qu’a lui mais que chacun s’évertuait à reproduire.Perfectionniste, il donnait l’impression d’un dilettantisme qui est la marque du génie. Pourtant les démons le poursuivaient .Créateur d’une musique universelle, il avait tenté de reproduire sur son corps, les traits d’un être nouveau ni noir ni blanc ni jaune mais porteur d’une mixité de fraternité. La justice moderne qui prend la place dans notre société des buchers de l’inquisition avait voulu le retenir dans ses filets.

Aujourd’hui, la mort a effacé ces outrages. Reste le génie. Si la poésie est le passage de l’ordinaire au sublime, sans aucun doute c’est un grand poète qui s’en est allé.

Charles Debbasch


GILBERT BECAUD
Quand il est mort, le poète,
Quand il est mort, le poète,
Tous ses amis,
Tous ses amis,
Tous ses amis pleuraient.

Quand il est mort le poète,
Quand il est mort le poète,
Le monde entier,
Le monde entier,
Le monde entier pleurait.

On enterra son étoile,
On enterra son étoile,
Dans un grand champ,
Dans un grand champ,
Dans un grand champ de blé.

Et c'est pour ça que l'on trouve,
Et c'est pour ça que l'on trouve,
Dans ce grand champ,
Dans ce grand champ,
Dans ce grand champ, des bleuets