mardi, février 23, 2010

DIDIER MIGAUD A LA COUR DES COMPTES OU LE RETOUR AUX PRINCIPES REPUBLICAINS

DIDIER MIGAUD A LA COUR DES COMPTES OU LE RETOUR AUX PRINCIPES REPUBLICAINS
En nommant un député socialiste, Didier Migaud, à une des plus hautes fonctions de l’Etat, la première présidence de la cour des comptes, Nicolas Sarkozy renoue avec une grande tradition républicaine.

Tous les gouvernements oscillent au moment des nominations entre deux pôles : la recherche de la fidélité qui conduit à préférer des amis politiques, le souci de la compétence qui oblige à rechercher les meilleurs.

S’il n’est pas interdit de traquer la compétence parmi les fidèles du parti au pouvoir, les abus du favoritisme dévaluent les responsables et ceux qui les nomment. Le pouvoir se grandit en reconnaissant les valeurs et les compétences.
Or, Didier Migaud a des qualités éminemment reconnues. Il n’est pas sectaire et pratique le consensus. Il a une compétence financière incontestable qu’il a exercée avec talent ces dernières années à la Présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. C’est donc presque naturellement qu’il a été aspiré par le haut dans une fonction que l’autorité de Philippe Seguin avait redorée.

En le nommant le président de la République a redonné toute sa valeur à la Déclaration des droits de l’homme de 1789 qui proclame dans son article 6.
Tous les Citoyens étant égaux aux yeux de la loi «sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. »

Charles Debbasch