mercredi, août 25, 2010

LA RENTREE POLITIQUE

L’AIR POLITIQUE DE LA RENTREE
Au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’élection présidentielle, les rapports politiques se tendent. C’est une chose habituelle en politique. Mais rarement de tels excès de langage ou de plume avaient pu être constatés dans le passé. C’est le journal Marianne qui traite le Chef de l’Etat de « voyou de la République ». C’est Dominique de Villepin qui parle d’une tache dans le drapeau de la République ou Arnaud Montebourg qui dénonce le «racisme officiel», instauré selon lui par le gouvernement.
I-LA CIBLE PRESIDENTIELLE
Nicolas Sarkozy est, tout naturellement ,la première cible à atteindre. Malgré les sondages difficiles en cette période, il reste le candidat le plus dangereux pour la gauche et le mieux placé pour la droite. D’où des critiques qui lui viennent des deux camps ;
A droite, l’habituelle machine à perdre les élections s’est mise en route.
Dominique de Villepin, avec son emphase habituelle, cherche à décrédibiliser Nicolas Sarkozy. Adoptant un ton gaullien, il attaque les bastions de la Sarkozie sans aucun ménagement. Il peut séduire une partie de la droite traditionnelle qui vénère son élégance qu’elle oppose à la prétendue vulgarité de Nicolas Sarkozy. Mais, il parait mieux placé pour être une rustine pour la gauche qu’une Formule Un pour la droite.
L’inquiétude économique, la peur de l’immigration peuvent valoriser le Front National alors que Le rajeunissement que représente Marine Le Pen peut davantage séduire l’opinion .Reste à savoir si le Front national ne doit pas lui aussi effectuer sa grande mue et gommant ses penchants extrêmes trouver les voies d’un consensus à droite.
La gauche entend profiter des inquiétudes économiques qui plombent dans l’Europe tous les gouvernements sortants. Mais elle a ses propres handicaps .
Le leadership du parti socialiste est remis en cause par l’unification du courant écologique. Quant au PS lui-même,, il ne dispose pas d’un leader incontesté. Dominique Strauss-Kahn est le seul à se dégager du lot mais il représente plus un courant centriste qu’une candidature socialiste.

C’est dire que l’avenir de Nicolas Sarkozy dépend entièrement de lui-même.
Il doit arrêter de virevolter de sujet en sujet au gré des faits divers et impulser une action ferme et continue sur des objectifs identifiés, crédibles et mobilisateurs.
Il doit se dégager de l’emprise qu’exerce la technocratie sur lui .Réduire les déficits, diminuer le nombre des fonctionnaires, augmenter les impôts sont sans doute des nécessités mais l’addition de ces tours de vis de peut constituer, à elle seule, une politique de la droite capable de séduire l’électorat.
Si la droite veut gagner les élections, elle doit le faire en proposant au peuple français un nouveau contrat social qui développe les capacités d’initiative et les libertés des citoyens.
Rendre le pouvoir aux Français dans tous les domaines en desserrant les contraintes bureaucratiques locales et nationales
Dégager le pouvoir d’Etat et la magistrature des corporatismes qui l’étouffent.
Rétablir dans tous les domaines l’autorité de l’Etat afin que nul ne s’en affranchisse pour atteindre la liberté des autres. La sécurité est la première des garanties pour les libertés.
Réaffirmer les valeurs républicaines qui sont le creuset de l’unité nationale et qui doivent être respectées par tous .La République n’impose pas l’uniformité mais elle exige l’unité.

La droite doit éviter de se perdre dans des chemins de traverse et ouvrir l’autoroute de la liberté.
Charles Debbasch

dimanche, août 22, 2010

FESSES BOOK

FESSES BOOK

En cette époque d’hyper communication, on se perd entre toutes les possibilités d ‘échanges qui nous sont offertes : SMS, MMS, Messenger, Skype et je n’oublie pas, bien entendu , le téléphone devenu mobile et omniprésent.
Deux femmes, agents hospitaliers à la maison de retraite Pierre Goenvic, de Plonéour-Lanvern (Finistère), ont essayé d’ajouter à cette large gamme de communications potentielles un nouvel instrument : les fesses d’une patiente.
La première, au travail le matin, avait fait un soin à l'éosine sur une fesse d'une septuagénaire atteinte de la maladie d'Alzheimer. Constatant que son badigeon avait une forme de cœur, elle avait ensuite écrit «coucou» pour sa collègue qui la relayait l'après-midi.
La seconde lui avait ensuite répondu en breton sur le même support.
Ces deux employées sont poursuivies devant le tribunal poursuivies pour violences envers personnes âgées dépendantes.
Dans ses conclusions sévères la Procureure de la République de Quimper a estimé que «Les fesses d'une pensionnaire ne doivent pas servir de post It ni de carte postale».
FESSES BOOK ne passera pas.
Charles Debbasch

lundi, août 09, 2010

LA SECURITE EN QUESTION

LE DEBAT SUR LA SECURITE
En installant le nouveau préfet de l’Isère, Nicolas Sarkozy a proposé de déchoir de la nationalité les "personnes d'origine étrangère" qui "auraient volontairement porté atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique". Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, dans une interview au Parisien a déclaré qu'il faudrait étendre cette mesure aux cas d'excision, ou de traite d'êtres humains. Il a également préconisé le démantèlement des camps illégaux de ROMS.
LA CONTROVERSE
Le débat sur les mesures préconisées par Nicolas Sarkozy pour renforcer la sécurité des Français est particulièrement vif. En préconisant le retrait de nationalité aux personnes d’origine étrangère qui ont porté atteinte de façon grave à l’ordre républicain, le Chef de l’Etat français a provoqué un accès de fièvre dans l’opposition . Dans un communiqué de presse, la première secrétaire du Parti Socialiste, Martine Aubry, dénonce la "dérive antirépublicaine de Nicolas Sarkozy" et de son gouvernement "qui abîme la France et ses valeurs"."La dureté des mots et la dérive des propositions n'ont d'égal que l'ampleur des échecs de Nicolas Sarkozy en matière économique et sociale comme en matière de sécurité", a-t-elle affirmé.
Ces propos ont attiré une réaction des partisans du Chef de l’Etat.
Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand a jugé "terriblement choquante" la déclaration de Martine Aubry. Il a affirmé que "Martine Aubry et le Parti socialiste ne sont ni compétents ni crédibles pour parler sécurité". Il a ajouté que "pour le Mouvement populaire, la nationalité française se mérite et les droits et devoirs qui s'y rattachent sont essentiels" .
De son côté, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP affirme que le Parti Socialiste souhaite simplement polémiquer sur le sujet. "En enfourchant la défense des Roms et des gens du voyage aux pratiques délinquantes, de l'immigration irrégulière, des parents démissionnaires de mineurs multirécidivistes, le PS veut créer la polémique", a-t-il déclaré. Il est allé jusqu'à accuser le PS de "démission face à la violence" et "d'angélisme coupable".

AGIR CONTRE L’INSECURITE
La nécessité d’une action contre l’insécurité est apparue à la lumière de quelques faits divers qui illustrent des situations intolérables dans un Etat républicain : des quartiers abandonnés aux truands et petits malfrats, des voyous qui tirent à balles réelles sur les forces de police. Ces évènements sont révélateurs d’une situation plus grave encore qu’une atteinte à l’ordre public. Les auteurs de ces crimes et délits ne se sentent pas intégrés dans la société et ils contestent la légitimité des forces de sécurité.
Certes la répression ne doit pas remplacer la prévention et l’action contre les causes de ce défaut d’assimilation : l’échec du système scolaire, le chômage et les problèmes économiques. Mais il faut aussi protéger les honnêtes gens contre ceux qui rendent la vie impossible dans certains quartiers.
Il est légitime que l’on s’interroge sur la constitutionnalité et l’opportunité des mesures préconisées par le Président ; mais l’opposition commet une grave erreur en refusant de voir en face le problème de l’insécurité.
Les Français plébiscitent les propositions présidentielles sur la sécurité. Un sondage IFOP du 6 août démontre que 79% des sondés sont favorables au «démantèlement des camps illégaux de Roms». A droite, le taux d'adhésion monte à 94% et chez les sympathisants PS à 66%.
Quant à la déchéance de nationalité en cas d'atteinte à la vie d'un policier ou d'un gendarme, droite, 90% des sympathisants de la droite et 50% des partisans de la gauche sont pour. 80% des Français sont favorables au retrait de la nationalité en cas d’incitation à l’excision ou de polygamie.
Il faut donc accepter d’ouvrir un débat national sur les problèmes de sécurité et ne pas se contenter des agressions verbales ou des insultes.
Charles Debbasch