vendredi, février 27, 2009

LES CHIENS DES PRESIDENTS

LE CHIEN DES PRESIDENTS


Pendant la campagne électorale, Michelle Obama avait promis à ses filles de leur offrir un chien. Restait à choisir la race de l’animal. Le choix était compliqué en raison des allergies de l'une des deux filles du couple présidentiel qui souffre d’une intolérance aux poils de chiens. Le nouveau First Dog sera de la race des chiens d'eau portugais. L'épouse du Président a expliqué son choix.Ces chiens «sont censés avoir bon caractère. Au niveau de la taille, ils sont un peu intermédiaires, ce n'est pas un petit chien, mais ce n'est pas non plus un gros chien. Et les gens que nous connaissons qui en ont s'extasient à leur sujet. Donc on penche pour ce choix-là."

Le labrador est lui le chien favori des Présidents de la République français. : Georges Pompidou - Valéry Giscard d’Estaing - François Mitterrand en ont possédé un. C’est bien la preuve que cette race est consensuelle au dessus des opinions politiques.Nicolas Sarkozy lui-même a possédé un labrador, Indie, couleur sable. Pour l’instant, il n’y a pas d’hôte canin permanent à l’Elysée. Mais on a pu voir le 21 juin dernier Nicolas Sarkozy exhiber le chihuahua à poils long de son fils.

Les chiens s’habituent tellement à l’environnement présidentiel qu’ils sont désorientés lorsque le mandat de leur maître s’achève. Sumo le gentil bichon du président Chirac vient ainsi de mordre le Chef d’Etat sortant. Quant à Baltique, le labrador femelle de François Mitterrand, elle se tenait droite et respectable à l'entrée de l'église de Jarnac, le jour des funérailles de son maître.

C’est sans doute le caractère impitoyable de la vie politique qui explique cet engouement des chefs d’Etat pour leurs chiens.

Dans l’univers politique féroce où la part faite aux sentiments est des plus réduites, c’est dans l’affection de leurs chiens que les hauts responsables trouvent une part d’humanité.

Les chiens leur permettent aussi de lancer un clin d’œil à l’opinion en montrant qu’eux aussi -comme tout un chacun - sont sensibles à l’amour des « toutous ».

Charles Debbasch