mercredi, juillet 09, 2008

SEGOLENE CAMBRIOLEE: C'EST LA FAUTE A SAEKOZY

C’EST LA FAUTE À SARKOZY

Je me suis réveillé la tête lourde, un peu groggy. Je n’étais pas dans un état normal. Je me suis bien gardé d’y voir une conséquence du dîner trop arrosé pris la veille en compagnie d’un ami dans une auberge alsacienne .Mais, je me suis tout de suite souvenu qu’au cours du repas j’avais critiqué la couleur de la chemise que portait le président Sarkozy lors de son entretien avec le président russe Medvedev .J’en ai tout de suite déduit que la police secrète de l’UMP avait du m’entendre et tenter de m’empoisonner.

Ce qui m’a conforté dans mon opinion c’est que lorsque j’ai rencontré ma secrétaire en arrivant au bureau, elle était toute bouleversée. Elle venait de rompre avec son fiancé. Alors qu’il refusait le soir de remplir son devoir conjugal au motif qu’il avait un travail urgent à faire sur son ordinateur, elle l’avait surpris en train de regarder les photos de Carla Sarkozy sur Internet ; C’était bien encore la faute de Sarkozy.

Mon voisin de bureau, quant à lui, avait une main bandée. Il était dans le hall de la gare Saint Lazare et, distrait par la vue d’un magazine people dont la une affichait le couple Sarkozy, il avait raté une marche et perdu l’équilibre. Une fois encore à cause de Sarkozy.

Ce qui m’a convaincu définitivement de cette culpabilité sarkozyenne, c’est Ségolène Royal elle-même. La malheureuse vient d’être cambriolée et elle a trouvé le coupable .elle a établi "un rapport" entre la "mise à sac" de son appartement et son accusation de "mainmise du clan Sarkozy sur la France"."J'observe que la semaine dernière, le lendemain où j'ai dit qu'il fallait mettre fin à la mainmise du clan Sarkozy sur la France, mon domicile a été mis à sac (...) Je fais un rapport entre les deux. ", a affirmé l'ex-candidate PS à l'élection présidentielle.
Un peu plus tard , les brumes de l’alcool se sont dissipées et j’ai retrouvé ma lucidité. J’ai appris que Ségolène Royal était la seule à ne pas s’être associée à l’élan de joie qui a entouré la libération d’Ingrid Betancourt. Et , au lieu d’incriminer Nicolas Sarkozy, je me suis dit que la prétendante au premier secrétariat du PS paraissait avoir quelque peu, perdu sa boussole.

Charles Debbasch