vendredi, octobre 07, 2011

UNE SEPARATION PRIMAIRE




Dans le combat que se livrent les six candidats à la primaire du parti socialiste, une situation inédite se présente. Deux candidats ont partagé une large tranche de vie ensemble et ont eu quatre enfants en commun. Ils sont à présent séparés et ont reconstruit leurs vies chacun de leur côté. Après avoir décidé de faire lit à part, les voila à présent luttant l’un contre l’autre et ajoutant à leur différend intime une séparation par les urnes.

Alors que Ségolène Royal était en pole position en 2007, c’est François Hollande qui est le favori des sondages pour 2012. Ils veulent tous deux gouverner la France et faire vivre les Français ensemble.

Il est sans doute plus facile d’administrer soixante trois millions de Français que de gérer un couple.

Charles Debbasch

STEVE JOBS. NOUS SOMMES TOUS DES ENFANTS D'APPLE

STEVE JOBS :




NOUS SOMMES TOUS DES ENFANTS D’APPLE







Nous sommes



tous des enfants d’Apple.







Nous tous



qui nous retrouvons sur la Toile pleurons l’homme qui a créé l’ordinateur



personnel avant de décliner l’I dans les innovations les plus géniales de l’informatique



et de la communication.







Cet enfant



abandonné puis adopté, cet écolier médiocre portait en lui les gènes d’un



virtuose de la création.







Il était de



cette race d’hommes qui transforment l’imaginaire en réalité, l’instant en éternité.







Il avait su



conjuguer la technique et l’esthétique au point que nous nous éblouissions de



ses créations autant que nous les utilisions.







Il possédait



cette force intérieure qui s’affranchit du quotidien pour créer un monde



nouveau.







En ce sens



Steve Jobs avait déjà rejoint un autre univers.







Sans nul



doute un paradis peuplé de petits anges transformés en pommes l’a accueilli,







Avec son intelligence,



il trouvera certainement le moyen de nous transmettre de nouvelles idées de



génie pour que vive et se renforce la communauté virtuelle mondiale qui lui



doit tant.







Charles Debbasch.





LA NON CANDIDATURE DE BORLOO

Ainsi, Jean-Louis Borloo vient de jeter l’éponge. Il ne sera pas candidat à la prochaine élection présidentielle. Il s’en est expliqué sur TF1 à la grande surprise de ses plus fidèles soutiens qui avaient pris avec lui la tangente d’un anti-sarkozysme modéré. Cette dérobade s’explique par l’addition de facteurs importants qui rendaient la candidature très aléatoire.






LES RESSENTIMENTS NE SUFFISENT PAS POUR ETAYER UNE CANDIDATURE

Jean-Louis Borloo a été un des principaux ministres du quinquennat Sarkozy. Il a quitté l’équipe sur une déception, celle de n’avoir pas été choisi comme premier ministre. Sur la base de ce ressentiment, il a tenté de construire un programme politique prenant ses distances à l’égard du sarkozysme. Mais il avait beaucoup de mal à convaincre, ses adversaires lui opposant sans cesse sa collaboration à une action qu’il dénonçait.

Il lui a fallu se rendre à l’évidence. On ne peut pas construire une action politique sur la déception ou le ressentiment. Cofondateur au printemps de Lui qui voulait fédérer à la gauche d’une UMP partie sur un créneau trop droitier dresse ce constat d’échec: «les centres n’ont jamais été aussi éclatés.»





LE CENTRISME NE REPRESENTE PAS UNE FORCE PRESIDENTIELLE SUFFISANTE

Depuis son départ du gouvernement, Jean-Louis Borloo a tenté de fédérer le centrisme. Apportant en dot le petit Parti radical, il a créé l’ARES (Alliance républicaine, écologiste et sociale) avec le Nouveau centre d’Hervé Morin et la Gauche moderne de Jean-Louis Bockel. Mais chacun des barons du centre a souhaité garder son pré carré. Tel a été le cas de Jean Arthuis avec son Alliance centriste ou d’Hervé de Charette avec sa Convention démocrate. Quant à François Bayrou, vétéran en centrisme avec son Modem, il a considéré avec dédain ce nouveau venu.

Le constat pour Borloo est amer. ««Cette dynamique des centres n’a pas suffi pour porter une candidature qui ne serait pas de témoignage», …La vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux.»



LE CENTRE N’EST PAS MORT, IL BOUGE ENCORE

Malgré cette dérobade, Jean-Louis Borloo n’en fait pas moins un constat avisé. Le centrisme a encore un bel avenir devant lui. L’opinion recherche confusément une troisième voie alors que le système de la présidentielle l’oblige à un choix binaire. Tous les candidats d’importance ont besoin des voix du centre pour se qualifier en vue du second tour puis pour l’emporter. Ces voix peuvent être la source de toutes les surprises dans le combat pour la qualification.

C’est dire que les centristes vont être chaudement courtisés. D’ores et déjà les politiques se précipitent comme des vautours sur les électeurs abandonnés par Borloo qui peuvent être les décideurs du prochain combat présidentiel.













Charles Debbasch





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