vendredi, février 26, 2010

LES SENTIMENTS DES ANIMAUX

LES SENTIMENTS DES ANIMAUX

Il était une vedette. Ses numéros dans un cirque ravissaient les enfants et les adultes. Il se laissait griser par les applaudissements. Devenu narcissique, il n’acceptait pas de partager la vedette arec les autres membres du groupe. Las de son agressivité , ses employeurs le chassèrent de la troupe et l’exilèrent dans une petite ville de province. Il avait perdu la célébrité et l’excitation de la scène. Il tenta d’abord de se consoler en multipliant les aventures sexuelles. Il s’en lassa bien vite et devint accroc à la bière et aux cigarettes. Il a fallu ces jours derniers l’envoyer en cure de désintoxication.
Je ne vous parle pas d’un comédien mais de Zhora le Chimpanzé qui, naguère adulé dans son cirque, a sombré dans l'alcool et le tabagisme en étant relégué au zoo de Rostov, dans le sud de la Russie.
"Ça l'a détruit. Il ne cessait d'importuner les visiteurs du zoo pour obtenir de l'alcool", raconte vendredi la Komsomolski Pravda.
Aujourd'hui, Zhora tente de retrouver un équilibre au centre de cure de Kazan, à 800 km à l'est de Moscou.
Cette histoire démontre , à ceux qui en douteraient, que les animaux partagent avec nous des sentiments et éprouvent des émotions.
Pendant que j’écris ces quelques lignes, mes trois yorkshires sont à mes pieds, ils demandent des caresses. Ils acceptent de les partager mais, si l’un d’entre eux tente de se les accaparer, un grognement de jalousie vient rappeler l’égoïste à l’ordre. Comme tout être humain, ils ont besoin d’être câlinés ou gratifiés. Ils acceptent l’autorité mais ne supportent pas l'injustice. Au retour d’une visite chez le toiletteur, ils sont fiers de leur beauté retrouvée. Ils goûtent à la vie quotidienne mais se tiennent à l’affût des évènements qui viennent rompre la monotonie et manifestent leur joie dés que je leur annonce la visite d’un chien ami ou un prochain voyage. Mais, par-dessus tout, ils guettent mes propres émotions, mes joies ou mes douleurs, s’inquiètent devant une maladie, partagent le plaisir d’une marche quotidienne.
Avec tous nos vœux de rétablissement à Zhora
Charles Debbasch

mercredi, février 24, 2010

L'EUROPE ET LES DIFFERENCES DE QUALITE DANS LA GOUVERNANCE

L’EUROPE ET LES DIFFERENCES DE QUALITE DANS LA GOUVERNANCE
L’intégration progressive des pays européens dans un ensemble unifié repose sur un postulat : les différents Etats auraient une qualité de gouvernement et d’administration comparable, des fonctionnaires aussi compétents et intègres, des politiques économiques et financières aussi rigoureuses, des comptes et des statistiques publics aussi fiables. Or, on s’en doute, c’est loin d’être le cas.
On peut prendre deux exemples des conséquences des différentiels de qualité dans la gouvernance.
Le premier est celui de la monnaie commune, l’euro. Pour garder sa valeur celle-ci suppose que les différents gouvernements gardent le contrôle de leur politique économique et financière. La crise que l’euro vient de connaître montre qu’il n’en est rien. On feint aujourd’hui de découvrir que les comptes publics grecs qui ont été ‘’habillés’’ pour l’intégration européenne n’ont pas la limpidité souhaitable et que l’ensemble de la machine financière de ce pays connait des dérives qui mettent en péril l’édifice commun.
La même observation peut être faite au sujet de l’espace Schengen. Il est de notoriété publique que certains Etats sont des passoires à visas alors que d’autres appliquent avec sérieux la politique commune. Or, un espace de police intégré ne supporte pas les failles qui minent l’unité de façade.
L’intégration de l’Europe ne s’accommode pas de l’à peu près. Elle suppose que l’on réduise les différences de qualité dans la gouvernance.
Charles Debbasch

mardi, février 23, 2010

DIDIER MIGAUD A LA COUR DES COMPTES OU LE RETOUR AUX PRINCIPES REPUBLICAINS

DIDIER MIGAUD A LA COUR DES COMPTES OU LE RETOUR AUX PRINCIPES REPUBLICAINS
En nommant un député socialiste, Didier Migaud, à une des plus hautes fonctions de l’Etat, la première présidence de la cour des comptes, Nicolas Sarkozy renoue avec une grande tradition républicaine.

Tous les gouvernements oscillent au moment des nominations entre deux pôles : la recherche de la fidélité qui conduit à préférer des amis politiques, le souci de la compétence qui oblige à rechercher les meilleurs.

S’il n’est pas interdit de traquer la compétence parmi les fidèles du parti au pouvoir, les abus du favoritisme dévaluent les responsables et ceux qui les nomment. Le pouvoir se grandit en reconnaissant les valeurs et les compétences.
Or, Didier Migaud a des qualités éminemment reconnues. Il n’est pas sectaire et pratique le consensus. Il a une compétence financière incontestable qu’il a exercée avec talent ces dernières années à la Présidence de la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale. C’est donc presque naturellement qu’il a été aspiré par le haut dans une fonction que l’autorité de Philippe Seguin avait redorée.

En le nommant le président de la République a redonné toute sa valeur à la Déclaration des droits de l’homme de 1789 qui proclame dans son article 6.
Tous les Citoyens étant égaux aux yeux de la loi «sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. »

Charles Debbasch

dimanche, février 21, 2010

VILLEPIN DE CLEARSTREAM AU GULF STREAM

VILLEPIN DE CLEARSTREAM AU GULF STREAM
Dominique de Villepin a-t-il voulu ajouter un chapitre à l’histoire compliquée de ses rapports avec Nicolas Sarkozy, on peut se le demander à la lumière de cet évènement récent.
Visitant une porcherie en Bretagne, l’ancien Premier ministre a lancé aux journalistes un porcelet dans les bras :
« Il vous rappelle quelqu'un ? Moi aussi »
Plusieurs des témoins de la scène, ont aussitôt pensé à Nicolas Sarkozy
Un des journalistes présents lui demande : « il ne s'appelle pas Nicolas » ?
L'ancien Premier ministre répond « Non », avant d'ajouter : « regardez, il est sympathique ».
Devant les commentaires auxquels a donné lieu cette scène Dominique de Villepin a fourni une tout autre explication. Il assure qu'il ne pensait pas à Nicolas Sarkozy mais à une scène des »Bronzés font du ski ». où Christian Clavier, médecin, est appelé pour soigner un cochon prénommé « Copain ». Pourquoi Copain ? « Parce que copain comme cochon »
L’histoire ne dit pourtant pas si dans l’affaire Clearstream Nicolas Sarkozy a été la victime d’un tour de cochon imaginé par Dominique de Villepin. La droite, comme naguère la gauche, est maintenant aux prises avec les courants.
Sans doute arrivé à bon ‘’porc’’ en Bretagne, Dominique de Villepin ne pensait qu’au Gulf Stream pour réchauffer ses rapports avec le chef de l’Etat.
Charles Debbasch

samedi, février 20, 2010

L'EURO EN QUESTION

L’EURO EN QUESTION
Depuis le 17 février il n’est plus possible de changer des billets de francs en Euros : c’est la seconde mort du franc.. L’Euro a beaucoup progressé depuis sa création. Il ne fait cependant pas l’unanimité alors que son bilan est largement positif.
LA NOSTALGIE DU FRANC
Selon un sondage IFOP pour Paris Match, près de 69% des Français disent regretter le franc. 47% des personnes interrogées disent le regretter «beaucoup», 22% le regrettent «un peu» et 31% «pas du tout». La nostalgie n'a jamais été aussi forte depuis l'introduction de l'Euro, le 1er janvier 2009. En février 2002, seuls 39% regrettaient le franc, et en juin 2005, 61%, selon les sondages IFOP.
Le reproche essentiel adressé à l’Euro concerne la hausse ders prix consécutive à l'introduction de la monnaie unique. «L'euro joue le rôle d'un marqueur du début de la dégradation de la situation des Français», relève le sondage. Il est vrai que les excès de certains secteurs d’activités comme les commerces de détail indépendants lors de la conversion du Franc en Euros ont fortement contribué à l’image négative qu’ont les citoyens de l’Euro.
-LES QUALITES DE L’EURO
-L’Euro favorise la mobilité des personnes et des biens
L’Euro est la monnaie commune à plus de 300 millions d’Européens .Ceux-ci peuvent ainsi voyager, sans s’encombrer de monnaies différentes et sans dépenser des frais de change inutiles. La nouvelle génération qui vit à l’échelle de la grande Europe et qui voyage souvent apprécie particulièrement cet avantage.
Le « marché unique », depuis 1986, a instauré une libre circulation des marchandises dans tous les Etats de l’UE. Les produits français ne sont plus taxés au passage des frontières .La transparence des prix grâce aux paiements avec la même monnaie dans plusieurs pays de l'UE est à l’avantage des consommateurs. La concurrence accrue entre les Etats membres, favorise les échanges intra-communautaires et soutient la croissance.
-L’Euro favorise la stabilité économique
L’Euro a mis fin aux dévaluations ‘’égoïstes’’ des Etats qui souhaitaient rendre leurs marchandises plus compétitives L’Euro est un instrument de la cohésion des politiques économiques des membres de l’Union européenne .Il favorise ainsi, sans fluctuations des monnaies, les échanges intracommunautaires.
-Y-A-T-IL UNE CRISE DE L’EURO ?
L'Euro est tombé dans ces derniers jours à son niveau le plus bas depuis huit mois et demi. La monnaie unique a enchaîné sa troisième séance de repli, passant sous les 1,36 dollar, après avoir franchi en baisse le seuil des 1,38 dollar la veille Depuis le début de l'année, l'Euro a cédé 2,5%.
Cette chute s'explique en particulier par l'inquiétude des cambistes due aux difficultés budgétaires de plusieurs pays de la zone euro. La Grèce traverse une crise budgétaire sans précédent. Le chômage atteint des sommets historiques en Espagne. Partout les déficits publics explosent.
A l’abri de la protection de l’Euro beaucoup der pays ont oublié les contraintes économiques et financières risquant de mettre à mal l’euro lui-même.il faut donc resserrer .à l’échelle de Bruxelles les contrôles.
Mais il ne faut pas oublier également les effets positifs d’une chute raisonnable de l’Euro. Elle va améliorer la compétitivité des produits européens et faire redescendre les prix des marchandises importées. Ce qui aura un effet positif pour la croissance.
Malgré tout , l’Euro reste une monnaie solide. La volonté de la Chine et des pays arabes de convertir en Euros une partie de leurs avoirs en dollars est un bon indicateur de la santé prévisible de l’Euro

Charles Debbasch

mardi, février 16, 2010

SARKOZY ET LA REFORME DES RETRAITES

SARKOZY ET LA REFORME DES RETRAITES
Nicolas Sarkozy vient d’annoncer une prochaine réforme du régime des retraites. Il existe une différence entre les règles des mathématiques et celles de la politique. Les chiffres des retraites sont clairs .Le vieillissement de la population et l’augmentation des inactifs déséquilibrent notre système de retraite. Mais la solution politique n’est pas facile à mettre en œuvre car toute modification des droits acquis et de l’âge du départ du départ à la retraite soulèvent des lourdes hostilités des partenaires sociaux. C’est pourquoi, face au déséquilibre démographique, le Président de la république s’est contenté pour l’instant de définir une méthode pour la réforme sans préconiser de solution.
LE DESEQUILIBRE DEMOGRAPHIQUE
La France, en 1945, a fait le choix d'un financement par répartition c’est à dire que les retraites sont financées par un prélèvement sur les actifs. Les actifs paient les pensions des retraités. Mais ce système est lé à la pyramide des âges. Or, la conjonction d’un faible taux de natalité et les progrès de l’espérance de vie accentuent le vieillissement de la population .On compte aujourd'hui, quatre personnes de plus de soixante ans pour dix personnes de vingt à soixante ans. En 2040, on en comptera sept. Le taux de dépendance des personnes âgées – le rapport entre les personnes de 65 ans et plus et celles âgées de 20 à 64 ans – passera de 25 % actuellement à 50 % en 2050. Il y aura davantage de personnes âgées, mais moins de personnes d’âge actif pour les prendre en charge financièrement. Se trouve ainsi posé le problème du financement des retraites. Le déficit de la Caisse Nationale d’Assurances Vieillesses n’a cessé de s’accentuer. Il était, en 2005, de 1,8 milliard d'euros ; en 2006, il a continué à se creuser à 2,4 milliards d'euros .Il se situe aujourd’hui autour de 5 milliards d’euros.
Pour assainir le système, les solutions ne sont pas infinies. On peut soit accroître le montant des prélèvements obligatoires, soit réduire les pensions. Ces deux solutions sont politiquement sensibles et difficiles à mettre en œuvre. Reste alors une décision que nombre de pays européens commencent à pratiquer : augmenter les taux d’emploi des personnes âgées à travers un allongement de la vie active. Pour ce faire il faut allonger la durée de cotisation ouvrant une retraite à taux plein et retarder l’âge du départ en retraite.
LA METHODE SARKOZY
Le constat du Chef de l’Etat est clair. "compte-tenu du temps que les mesures que nous prendrons mettront à produire leur plein effet, si nous voulons sauver le système de retraite, nous ne pouvons plus différer les décisions". Mais le Président s’est bien gardé de définir les axes de la réforme.il a simplement proposé une méthode faite d’une large concertation avec les partenaires sociaux. La concertation, a-t-il dit, commencera "début avril" quand le Conseil d'orientation des retraites (COR) fera connaître ses projections financières sur l'équilibre des régimes. Ensuite, "Au début du mois de septembre, le gouvernement prendra ses responsabilités et déposera un texte" au Parlement,
Cette méthode consensuelle ne peut cependant dissimuler qu’il y aura une tension à terme. Les syndicats privilégient en effet la solution de facilité : l’augmentation des prélèvements obligatoires et notamment de l’impôt sur le capital. Tandis que le gouvernement s’orientera davantage vers le recul de l'âge légal de départ en retraite et l'allongement de la durée d'activité.
C’est vers cette dernière voie que s’orientent nos partenaires européens et il sera difficile à la France de réduire encore la compétitivité de son économie en aggravant des charges déjà trop lourdes.
Charles Debbasch

mercredi, février 10, 2010

PERSPECTIVES DES ELECTIONS REGIONALES

PERSPECTIVES DES ELECTIONS REGIONALES
La gauche détient à ce jour 20 des 22 régions métropolitaines.
L’enjeu des prochaines élections est donc simple. La gauche est-elle encore en mesure de progresser en enlevant toutes les régions françaises ? La droite a-t-elle une chance de sauver les meubles ou de conquérir d’autres régions ?
DEBAT NATIONAL OU ENJEU LOCAL
Comme toujours, à la veille d’une élection locale, la question est posée de savoir s’il s’agit d’un débat national ou si l’enjeu est purement local. Le pouvoir lui-même a été hésitant puisque Nicolas Sarkozy après avoir marqué son intention de s’impliquer dans la campagne des régionales, s’est quelque peu effacé et a laissé le Premier ministre remplir son rôle de chef de file de la majorité. En fait , les élections régionales, se déroulant à la différence des municipales dans de grandes circonscriptions, sont nécessairement tributaires de la situations des forces politiques sur le plan national. Elles donnent donc une photographie de l’état de l’opinion.
Trois facteurs pèsent sur la consultation.
Un élément traditionnel, tout d’abord, les consultations locales sont, en général, une occasion pour l’opinion de se défouler et de sanctionner le pouvoir en place.
La conjoncture économique morose renforce cette tendance. Les Français sont inquiets devant la dégradation de l’emploi et du tissu industriel. Ils sont assez pessimistes sur l’évolution prévisible de la société.
Enfin, l’équation personnelle de Nicolas Sarkozy est quelque peu écornée comme c’est souvent le cas à mi-mandat.

QUEL ESPOIR POUR LA GAUCHE
Tous ces facteurs devraient logiquement favoriser la gauche qui peut espérer recueillir les déçus du pouvoir. Mais la gauche a ses propres handicaps.
Ses succès mêmes la rendent fragile. Elle contrôle tant de régions que la perte d’une seule d’entre elles sera interprétée comme un échec.
Les divisions de la gauche n’ont pas été comblées. Les écologistes rassemblent les déçus des partis traditionnels et mordent sur les flancs du PS. La nouvelle gauche bénéficie de la crise du modèle libéral auquel le PS s’est rallié juste au moment où il allait être remis en cause. La guerre des chefs au PS ajoute à la confusion sans oublier les rébellions comme celle de Frêche en Languedoc Roussillon qui peuvent coûter cher au parti.
Dans ces conditions, les progrès du PS relèveraient du miracle, le maintien de ses positions serait considéré comme un exploit, la perte d’une région apparaitrait comme le début de la fin.

QUELLES PERSPECTIVES POUR LA DROITE
A l’évidence la droite ne part pas gagnante.
Elle a fait certes pour l’essentiel son unité autour de l’UMP même si elle a du payer cher en sièges le ralliement des petites formations. Unie dés le premier tour, ses réserves de voix pour le second sont hypothétiques. Le Front National peut être tenté de jouer dans certaines régions la politique du pire. Quant au Modem, il figure de plus en plus dans le désordre. Son chef rêve de voir les électeurs de droite et de gauche s’unir autour de lui lors de la prochaine présidentielle. Ses troupes inclinent plutôt vers la droite.
Il n’empêche. Partant de très bas, la droite peut espérer progresser quelque peu sauf si l’humeur économique se dégradait davantage à proximité de l’élection.
Reste sans doute un des plus grands partis de France, celui des abstentionnistes qui se nourrit de la désillusion des électeurs désorientés par une société dont ils ne maitrisent plus les clés.
Charles Debbasch

lundi, février 08, 2010

SEX BOMB

SEX BOMB
Jusqu’à ce jour je n’avais pas exactement compris le sens de l’expression bombe sexuelle. Certes, chacun d’entre nous peut percevoir que l’on applique un qualificatif d’exception à une personne du sexe opposée dotée d’attributs de féminité susceptibles d’éveiller les sens d’un homo sapiens en hibernation. Mais tout de même quelle exagération d’employer cette expression de bombe sexuelle. Comme si ces femmes exceptionnelles étaient capables de tout faire sauter sur leur passage !
Et puis je suis tombé sur une dépêche d’agence dont je ne peux confirmer l’exactitude.
D’après son rédacteur, les services secrets britanniques auraient découvert une nouvelle menace terroriste. Certains médecins, formés sur le sol anglais, seraient désormais capable d'incorporer des bombes dans des implants mammaires. Ainsi dissimulés, les engins explosifs deviendraient indétectables par les dispositifs de sécurité.
De deux choses l’une.
Ou bien, la nouvelle est exacte et, alors, il ya lieu de s’inquiéter et d’interdire aux femmes dotées d’implants mammaires de prendre l’avion.
Ou bien, il s’agit d’une nouvelle fantaisie des agents préposés à la fouille dans les aéroports qui, non contents de vous faire enlever chaussures et ceintures, ont commencé à palper les différentes parties du corps. Ils auraient décidé d’ajouter un peu de fantaisie à leur mission en explorant dorénavant les poitrines des passagères.
Les queues vont encore s’allonger à l’embarquement.
Charles Debbasch

LES IMPASSES DES SOCIETES DEVELOPPEES

LES IMPASSES DES SOCIETES DEVELOPPEES
La crise économique que traversent les sociétés développées a des aspects conjoncturels qui sont susceptibles de trouver une solution par la reprise de la croissance. La crise agit cependant comme un révélateur des problèmes idéologiques et structurels que l’euphorie économique de ces dernières années dissimulait.
UN UNIVERS POLITIQUE EN PANNE D’IDEOLOGIE
La mort du communisme avait entrainé une exaltation libérale, le règne de l’initiative privée et du profit. La crise a remis en cause le postulat libéral et revalorisé le rôle des Etats. Elle a crée une situation de vide idéologique. Les deux grands camps socialiste et libéral ont perdu les tables de leur religion et se trouvent à nu. Ce qui explique la montée de mouvements extérieurs à la classe politique traditionnelle comme les altermondialistes ou les écologistes.

LE ROLE DE L’ETAT EN QUESTION
Les Etats développés étaient lancés avant le début de la crise dans un processus de dégraissage. Ils cherchaient à resserrer leur action sur les attributs de souveraineté et à alléger leurs services publics sociaux ou économiques.
Sur ces deux points, la crise remet en cause les réformes envisagées. Le développement de poches de pauvreté, l’augmentation du chômage exigent un renforcement des structures de solidarité. Les risques de désertification industrielle rendent nécessaire l’action salvatrice de l’Etat dans des secteurs de plus en plus nombreux.
Il faut donc tout à la fois augmenter les dépenses et tenter de tailler dans les branches mortes des services publics. Mais cette action est lente et difficile et partout les déficits se creusent et l’endettement se développe. Les Etats sont lancés dans des mécanismes de cavalerie qui reportent à des lendemains qui déchantent ce qu’ils n’ont pas la puissance de faire aujourd’hui.
LE VRAI PROBLEME
Le développement des charges collectives dans les pays développés est tel qu’il entraine un déplacement progressif des forces productives vers les pays émergents. Chacun sait par exemple que l’industrie automobile se déplace vers ces Etats à faible coût de main d’œuvre et les mesuras d’assistance actuelle ne sont que cautères sur jambes de bois. C’est dire que lentement les centres de création de richesses sont en train de se déplacer.
La prise de conscience de cette réalité dans les Etats développés commence à se faire jour. Mais on ne change pas du jour au lendemain les pratiques d’une société habituée à l’abondance.
Il reste alors un bouc émissaire tout trouvé, le pouvoir politique du moment, qu’il est facile de charger de tous les péchés alors que l’hérésie est collective.
Charles Debbasch

samedi, février 06, 2010

UN NOUVEAU LIVRE DU DOYEN DEBBASCH: LA SARKOZYE GOUVERNANTE

UN NOUVEAU LIVRE DU DOYEN DEBBASCH
LA
SARKOZYE GOUVERNANTE


2008 avait été l’année de l’apprentissage. En 2009, se fixent les grands équilibres du nouveau pouvoir. Le style de l’action présidentielle a été remis au diapason des souhaits des électeurs : moins impulsif et plus rigoureux. L’équipe de l’Elysée maîtrise, à présent, parfaitement la conduite de l’appareil de l’Etat.. La révision constitutionnelle accroit considérablement les pouvoirs du parlement et contrebalance heureusement la tentation présidentialiste. Le pouvoir exécutif n’est plus le maître absolu du jeu. Il doit désormais composer avec les parlementaires, y compris ceux appartenant à sa propre majorité. Miné par une guerre de succession, le PS est affaibli et il peine à retrouver les lignes d’un nouveau programme. La décrépitude du PC ajoute à la confusion à gauche. Ce champ de ruines laisse une large place à l’extrême gauche La crise économique et financière peut, cependant, à terme, permettre à l’opposition de retrouver quelque vigueur unitaire. Nicolas Sarkozy avait souhaité être le président du pouvoir d’achat. Il doit à présent chercher à redonner à l’Etat un rôle moteur dans l’économie pour surmonter la crise. C’est cette lente émergence d’une nouvelle société que révèle cet essai «LA SARKOZYE. GOUVERNANTE »L’auteur riche d’une longue expérience éditoriale-qui l’a conduit du journal Le Monde au Figaro en passant par Jeune Afrique et le groupe de presse Rhône-Alpes y livre ses réflexions sur les mutations de la France dans cette année de maturation du nouveau pouvoir Cette chronique écrite d’une plume alerte et sans complaisance aidera à mieux comprendre les lignes de force de la France en mutation.



Charles Debbasch a poursuivi une brillante carrière universitaire et politique. Agrégé des Facultés de Droit à 24 ans. Il est ensuite le plus jeune Doyen de Faculté, puis, le plus jeune Président d’Université à Aix-Marseille. Membre du Cabinet d’Edgar Faure à l’Education nationale, il est Conseiller à la Présidence de la République sous le septennat giscardien. Spécialiste des médias il a notamment dirigé pendant dix ans le groupe de presse Dauphiné Libéré-Lyon Matin Auteur d’une soixantaine d’ouvrages, il est aujourd’hui ministre, conseiller spécial du Président de la République togolaise Faure Gnassingbé

L’HARMATTAN ISBN : 978-2-296-11278-0 • février 2010 • 246 pages
version numérique (pdf texte) : 6 656 Ko

Prix éditeur : 22,5 € / 148 FF

LE SEXE DE L'AMBASSADEUR

LE SEXE DE L’AMBASSADEUR

C’est un Ambassadeur pakistanais. Diplomate confirmé, il a rempli de nombreuses missions importantes.
Bien qu'ayant servi depuis plusieurs années en tant que fonctionnaire des affaires étrangères de son pays, il n'a pas reçu l'agrément pour être nommé ambassadeur du Pakistan en Arabie saoudite.
Ses compétences ne sont pas en cause. On lui reproche simplement son patronyme. Il s’appelle Akbar Zeb ce qui signifie en langue arabe gros sexe. Pour les mêmes motifs , le Pakistan qui avait déjà proposé Akbar Zeb pour les postes d'ambassadeur aux Emirats Arabes Unis et au Bahreïn avait été recalé. Le journal Arab Times précise : «On peut penser que le fait de proposer le nom de Zeb à des pays de langue arabe est une forme de punition de la part du ministère pakistanais des Affaires étrangères, ou le résultat d'une boulette particulièrement flagrante.»
En France, une telle discrimination par le nom ne serait pas possible. Akbar Zeb pourrait saisir la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité. pour la discrimination dont il est victime. En effet, parmi les 18 critères de discrimination interdits figure le patronyme.
Il n’empêche. On peut imaginer que chaque apparition d’un tel ambassadeur dans un lieu public provoquera quelque curiosité. Il n’y a pas de fumée sans feu.
Charles Debbasch


?

lundi, février 01, 2010

la caf et le drame du togo

CAF....OUILLAGES
LES QUATRE FAUTES D'ISSA HAYATOU

En décidant la suspension du Togo pour les deux prochaines Coupes d'Afrique (suspension pour 4 ans et une amende de 26.250.000 fcfa)le président Hayatou de la Confédération africaine de football a pris une décision indigne qui ne fait que s'ajouter à une longue suite de fautes.

PREMIERE FAUTE LA DESINFORMATION
Lorsque la délégation togolaise est mitraillée au Cabinda, les instances de la CAF parlent d'abord de l'éclatement d'un pneu,Puis, lorsque l'attaque est dévoilée par les medias, Hayatou reproche à l'équipe du Togo d'être venue en bus et non en avion;Or l'équipe s'était bien rendue au Congo voisin en avion et avait l'encadrement militaire de l'Angola pour faire ces quelques kilomètres en bus.

DEUXIEME FAUTE LA TENTATIVE DE CORRUPTION DE L'EQUIPE

Lorsque les joueurs décident de rentrer au Togo, des émissaires de la CAF viennent proposer des sommes d'argent conséquentes à l'équipe du Togo pour l'inciter à rester dans la compétition. Contrairement à ce que dit Hayatou, ce n'est pas le gouvernement seul qui a demandé à l'équipe de rentrer au Togo mais c'est une décision concertée avec l'équipe que la CAF a tenté de remettre en cause,

TROISIEME FAUTE LA NON PARTICIPATION DE LA CAF AUX OBSEQUES DES TOGOLAIS

Issa Hayatou s'est abstenu de participer aux obséques. Quant au ministre angolais des Sports , il s'est déconsidéré en se déclarant satisfait du déroulement de la Coupe et en parlant simplement de petits incidents.

QUATRIEME FAUTE LA SANCTION

Il ne manquait plus pour parachever la dérive de la CAF qu' à punir le Togo d'avoir été mitraillé alors que la CAF n'avait pas été capable de maintenir l'ordre public. Hayatou a osé le faire entraînant de vives réactions des joueurs.Emmanuel Adebayor capitaine de la sélection du Togo, est monté au créneau pour tancer les dirigeants de la CAF. Pour lui, Issa Hayatou « doit dégager » avant d’expliquer « nous avions perdu deux membres de notre délégation dans la fusillade de Cabinda, et nous étions obligés de rentrer. Le pire, c’est qu’Issa Hayatou était venu nous rencontrer et nous avait promis de soutenir notre décision. C’est ce que je ne comprends pas. Aujourd’hui, je le dis haut et fort : c’est un irresponsable ».
Dés lors il ne reste plus au Togo que les voies de la justice.

L'instruction pénale révèlera à coup sur le poids des interêts qui ont guidé Hayatou dans son délire.

Charles Debbasch