vendredi, novembre 25, 2011

O;ELETTE NORVEGIENNE ENTRE LE PS ET LES VERTS


Après les contradictions sur le nucléaire, on pensait la hache de guerre enterrée entre le Parti socialiste et Les Verts (EELV). C'était sans compter sur le parole individualiste et peu politique de l’ancienne magistrate.

Celle- a tout d’abord refusé de se prononcer clairement sur le fait de savoir si elle appellerait à voter pour Francois Hollande au second tour de la présidentielle. Cette position a naturellement irrité le PS et secoué les Verts. Il est, en effet, politiquement incongru de revendiquer et d’obtenir un accord pour les législatives avec le PS tout en refusant de se prononcer clairement en sa faveur pour la présidentielle.Comme l’a dit avec un humour désabusé Jean-Christophe Cambadélis; "Les écolos veulent tout et son contraire: l'union aux législatives et la désunion présidentielle. Des circonscriptions au tirage et leur candidate au grattage."

Ce débat n’était pas encore tranché qu’Eva Joly décidement difficilement controlable remettait en cause la place de la France dans  l’ONU en soutenant qu’elle pourrait très bien abandonner son statut de membre permanent du Conseil de Securité. Pour elle, le droit de veto de la France à l'ONU est "un privilège dépassé, réservé à quelques pays…C'est notamment à cause de lui, aujourd'hui, que la communauté internationale reste paralysée alors que Bachar el-Assad continue de massacrer son peuple".

Là encore, elle a été dementie vertement par le Ps qui par la voix de Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande, a precisé qu’il n’est "pas question de remettre en cause le statut de membre permanent de la France au Conseil de Sécurité de l'ONU, ni son droit de veto".

On pouvait penser au départ qu’une certaine marge de contradiction entre le PS et les Verts participait de la volonté de ratisser large en ne mettant pas tous les oeufs dans le même panier, mais la frontière est franchie. On est à présent dans une omelette norvégienne et l’on ne sait plus où se situe  le chaud et s il existe encore.

L’atmosphère entre les socialistes et les Verts devient glaciale.


Charles Debbasch