LE MATCH ENTRE LE COMMERCE EN LIGNE ET
LE COMMERCE TRADITIONNEL
Les progrés du commerce en ligne sont fulgurants. On compte approximativement 24,4 millions de cyberacheteurs sur 34,6 millions d'internautes par.
52 % des
internautes ont acheté des biens techniques (jeux vidéo, électroménager...)
lors des six derniers mois, tout juste devant les prestations de voyage
(billets de transport, réservation d'hôtels, séjours...) souscrites, elles, par
51 % des internautes.
Cette progression des achats par internet met-elle
en péril les commerces en dur (grandes surfaces ou boutiques) ?, Une étude
réalisée par The Economist sur les Etats-Unis éclaire sur ce que peut être l’évolution
de la situation française.
Les ventes en ligne approchent
maintenant les 200 milliards de dollars par année en Amérique. Leur part des
ventes au détail progresse sans relâche, de 5 % il y a cinq ans elle s’élève à
9 % aujourd'hui. Les personnes dans la vingtaine et la trentaine font environ
un quart de leurs achats en ligne.
Face à cette évolution, le commerce doit
changer. Les commerces classiques doivent développer leur offre sur Internet. Ils
doivent aussi se moderniser : être plus accessibles, mieux achalandés,
plus créatifs et disposer d’un personnel compétent pour conseiller les clients Les
magasins doivent se visiter avec plaisir,
de façon à ce que les acheteurs se sentent motivés pour se déplacer vers le centre
commercial ou la boutique. Les. Apple Centers prospèrent non seulement parce
qu'ils contiennent des produits nouveaux mais parce qu’ils sont somptueusement
conçus, avec un personnel serviable
Pour survivre dans le nouveau monde des
commerçants au détail, il faudra beaucoup d'imagination et d'argent. Les grands
gagnants seront les consommateurs. Ils peuvent s'attendre non seulement à une
commodité d’achat de plus en plus grande grâce à internet. Mais, ils trouveront également un nombre croissant de
magasins physiques en rude concurrence
pour y effectuer des achats plaisir.
En d’autres termes, l’e -commerce ne tue pas le
commerce traditionnel. Il l’oblige à se moderniser.
Charles Debbasch
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