UN MATCH A JEU EGAL
Le débat de l’entre-deux tours est devenu un rituel des
campagnes présidentielles. Largement médiatisé et, même s’il ne décide pas de
l’issue de l’élection ; il permet de jauger la valeur des candidats.
Pour ce débat du 2 mai 2012 chacun des protagonistes se
présentait avec une équation personnelle fort différente.
Nicolas Sarkozy portait à son actif son expérience des plus
hautes fonctions publiques. Mais, en sa qualité de Président sortant, il
supportait le passif de la crise économique. A cet égard, François Hollande pouvait faire rêver à un
avenir meilleur tandis qu’il ne pouvait
revendiquer aucune pratique du sommet de l’Etat
Chacun des candidats va donc, dans un débat âpre et sans
concessions, tenter de faire trébucher son adversaire. Le candidat du Ps va
sans cesse insister sur les tares de la gestion Sarkozy tandis que le candidat
de l’UMP va tenter de faire apparaitre
son concurrent comme un, néophyte auquel il serait imprudent de confier les
rênes de la France.
Il s’en est suivi un long débat, technique et souvent
ennuyeux, où les deux concurrents ont tenté d’esquiver leurs faiblesses pour
mettre en lumière leurs forces.
Nicolas Sarkozy, en mauvaise posture dans les sondages, n’a
pas réussi à désarçonner François Hollande et ce dernier n’a pu disqualifier le
président sortant dont la gestion ne comporte pas que des éléments négatifs.
Jeu égal en ont conclu les commentateurs.
Mais, ce jeu égal ne permet pas à Nicolas Sarkozy d’inverser
la tendance générale favorable à son challenger.
C harles Debbasch
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